[Le Fil Rouge] Tout n'est pas prohibé !

« Hm… des recettes de cuisine… », dit-il sans cacher sa déception. Il s’attendait à quelque chose d’un peu plus palpitant et croustillant dans de simples recettes de cuisine. Enfin, il ne devait pas être si étonné que cela ne soit rien de bien passionnant. Après tout, le jeune homme n’était qu’un petit campagnard qui, avec son baluchon sous le bras, était sorti de son village pour partir à l’aventure dans la grande ville. En plus, ce n’était même pas un espion à la solde des Italiens. Alors il n’allait certainement pas avoir un carnet rempli d’extraordinaires cartes aux trésors, héritage d’un pirate des temps ancien. A cette pensée, Sloan soupira. Il aurait aimé partir sur un bateau et parcourir les mers à la recherche d’un mystérieux trésor. Cela aurait été un peu un rêve de gosse qui se réaliserait. Le sort en avait décidé autrement. Puisse que ce n’était que de simples recettes de cuisine, il allait être contraint de devenir le plus puissant mafieux de Chicago. En y réfléchissant d’un peu plus près, la mafia était un peu la piraterie terrestre des temps moderne.

« Au bureau. Il te formera pour une tâche utile dans la famille », se contenta-t-il de répondre, sans donner trop de détail.

« Moi patron ? », demanda l’intéressé en jetant un coup d’œil au brun dans son rétroviseur.

« T’en connais d’autre des Angus ? »

« Non patron… »

« T’es un des meilleurs formateurs, il faut bien ça pour ce petit, » ajouta-il en donnant une tape dans le dos de Sunny.

Le reste du voyage, l’Irlandais resta silencieux en regardant par la fenêtre. Sourirait comme quelqu’un qui venait de remporter un trophée. C’était un peu la sensation qu’il avait après la discussion qu’il avait eu avec ce sale Italien. Il n’y avait pas de petites victoires dans cette guerre contre ces galleux de ritals. Dès qu’il pouvait avoir le dessus sur eux, et pour la moindre occasion, cela le mettait de bonne humeur. Arrivé aux locaux, il descendit de la voiture et laissa le petit blond entre les mains du roux.

« Viens petit, on va aller te présenter aux hommes. »

Le grand mafieux n'avait même pas caché sa déception, oui ce n'était rien de fou, à quoi s'attendait il? Des plans secrets pour aller vider une banque ou des cartes au trésors? Ils n'étaient plus au temps des pirates il fallait grandir, un petit gars comme lui ou aurait il bien put trouver des choses intéressantes en partant de chez lui? En plus il devrait être ravit plutôt que déçut, après tout c'était lui qui allait profiter du résultat de cet pile de feuille mal organisé, il allait être nourrit comme un roi car oui le blond se considérait comme quelqu'un de plus que doué dans ce domaine là alors nul doute que l'autre ne serait pas déçut, il allait devoir faire sa petite enquête pour connaître quand même ses goûts histoire de ne pas cuisiner un aliment qu'il n'aimait pas et surtout si il avait des allergies, c'était que ça pouvait être dangereux ce genres de conneries, on avait vite fait de gonfler comme un ballon et en mourir! Alors il fallait faire attention, sinon c'était lui qui allait être accusé d'avoir tuer son patron en l'empoisonnant exprès, on ne lui laisserait pas le bénéfice du doute!

Regardant le paysage le jeune homme soupira mentalement, ça ne répondait pas vraiment à sa question, aussi utile que si il avait demander, on mange quoi? Et que l'autre lui avait dit , de la nourriture. Mais cela ne servirait à rien de demander plus en détail, surement des tâches simples et pas trop importante, de l'administration peut être, car bon il n'avait pas le profil pour être garde du corps ou encore pire, les sbires qui allaient tabasser des gens chez eux, non vraiment il ne ferait peur à personne. Pourvut que ce soit quelque chose de pas trop éprouvant physiquement en tout cas, quoi que coursier il pouvait le faire ça, il courrait vite en plus... Enfin rien ne servait d'imaginer pour l'instant, il allait se griller un neurone a force!

Quand la voiture se stoppa le blond regarda autour de lui et alla prés d'Angus, lui au moins ne lui avait jamais voulu ni fait de mal alors il avait confiance.

"Je vous suis, vous allez me former à quoi? La réponse de monsieur Sloan était assez vague du coup ça satisfait pas ma curiosité pour être franc."

Sloan savait qu’il avait laissé sa nouvelle recrue entre de bonnes mains et qu’Angus allait s’occuper de lui comme il le fallait. Cet homme était doué pour savoir en quoi les gens pouvaient être bons. Car, le futur parrain devait être honnête, même s’il était fier de son petit trophée et qu’il voulait le prendre sous son aile à tel point qu’il ne savait même pas pourquoi, il ne voyait absolument pas en quoi Sunny allait pouvoir lui être utile dans sa famille. Il était tellement différent de ceux qu’on avait l’habitude de voir dans ce milieu qu’il était un peu perdu pour lui attribuer une fonction. Il aurait été grand et baraqué, la question ne se serait pas posée, mais là, c’était autre chose. Seul son homme de main et ami pouvait trouver une solution à ce problème. Cela prendrait peut-être du temps, mais il pouvait lui faire confiance pour trouver. Il mettait tous ses espoirs en lui.

Angus regarda le petit blondinet qui lui demandait à lui la question que son boss avait évitée. Il n’avait pas le charisme de Sloan pour ne pas répondre aux choses dont il n’avait pas envie ou pour masquer le fait qu’il ne savait rien. Connaissant le brun, il se doutait bien qu’il lui refilait le « bébé » et c’était à lui de savoir quoi en faire avec. Rien d’étonnant que sa réponse n’ait pas répondu à ses attentes. Toutefois, il ne pouvait pas lui dire qu’il avait esquivé parce qu’il ne savait pas. Pour qui passerait son boss ? Il devait protéger sa réputation.

« On va voir ce qui te correspond le mieux. », dit-il s’en trouvait mieux à répondre avant de se mettre en route pour aller lui présenter des hommes sous les ordres de Sloan qui se reposaient dans une salle prévue à cet effet.

« Je suppose que tu ne sais pas te servir d’une arme à feu ? », lança-t-il à tout hasard même s’il se doutait que la réponse aller être non. De toute façon, même avec un révolver, il n’intimiderait personne et sans savoir se battre, il risquait de se faire arracher son arme et que son adversaire la retourne contre lui. Donc, cette possibilité était à exclure.

« Voici Jimmy, Tom, Norbert, Sam que tu connais déjà, Alfred je crois que tu l’as aussi déjà vu leur de ton arrivée ici, là-bas c’est Gaston et Hubert, c’est deux français, ils ne sont pas très causant et vos mieux pas te frotter à eux, ce sont nos nettoyeurs. Les gars, je vous présente Needle, il va travailler avec nous maintenant. »

Les hommes se contentèrent d’hocher la tête en signe de bonjour, sauf Sam qui, s’il avait pu, lui aurait craché dessus.

Utiliser une arme à feu? Et bien le blond devait bien reconnaître que non, le couteau oui, peu importait le modèle et la taille, après tout il avait du égorger des poulets et puis il en utilisait pleins pour cuisiner mais ça il ne le dirait pas, il allait vraiment passer pour un imbécile à oser dire ce genres de choses en pensant que la comparaison était possible alors que pas du tout. Il n'avait jamais trop aimé la chasse alors pourquoi apprendre à utiliser un fusil dans une campagne, pareil pour un pistolet, ce n'était pas les voleurs qui couraient les champs de par son ancien chez lui. Et puis franchement, il aurait l'air de quoi avec une arme? Personne ne serait apeuré avec sa tête d'ange, non vraiment ce serait totalement ridicule et puis tuer quelqu'un... Même blesser quelqu'un volontairement il ne savait pas si il en était capable, mine de rien il n'avait jamais eut besoin d'en arrivé là, même si l'idée que Sam meurt lui était passer par la tête, mais pas de sa main, un accident bête et méchant suffirait.

"Non et puis les gens ne me prendraient pas plus au sérieux je pense." Plaisanta à moitié Sunny.

Autant être franc. Entrant dans une pièce le petit jeune regarda les gens présent, il y avait pleins de gens et surtout Sam avec un ou deux abrutis qui l'avaient malmené dès son arrivé, qu'ils meurent tout ceux là d'ailleurs. Les autres avaient pas des têtes de gentils ni de cons, visage dit "neutre" dans sa façon de juger les gens. Et puis quand il entendit français il pensa cuisine mais garda cette petite information personnel pour lui, bien sur que des hommes de mains français n'allaient pas être des cordons bleus en cuisine imbécile pensa t'il. Que devait il dire? Ravis de faire leurs connaissance? Surement pas pour certains, ensuite les autres n'avaient rien fait de mal contre lui, enfin de ce qu'il se rappelait. Après tout quand Sloan était apparut il n'avait plus du tout fait attention aux personnes l'entourant à ce moment là.

"Bonjour et enchanté à ceux que j'ai jamais vu." Se contenta le blond en souriant légèrement.

Il n'aimait pas être fixé, c'était une horreur être le centre d'attention de tans de gens n'ayant pas fait que bousculer d'autres personnes dans la rue, ils étaient des mafieux et avaient du tuer pleins de gens mine de rien, et qu'on aille pas lui dire qu'ils n'avaient pas le choix! Il en avait entendu des histoires sur les mafia par son ancien voisin!Mais bon c'était fait la journée pouvait commencer pour de vraie!

Finalement tout c'était bien passé, Angus lui avait apprit pleins de choses sur le fonctionnement de tout ça, présenter encore quelques personnes ici et là ainsi que le travail qu'ils occupaient chacun, autant dire que les grands baraqués se contentaient pas de faire du café pour ainsi dire. Et le blond put constater qu'il n'avait pas beaucoup de choses qu'il savait ou pouvait faire comme ça, déjà dans l'administratif il n'y connaissait rien, lui falcifier des documents il ne savait pas faire , menacer des gens il ne serait pas crédible et Angus semblait chercher dans quoi le caser ce qui ne semblait pas évident en fin de compte, le grand chef en avait il vraiment une idée. ? Qui sait, lui en douter en tout cas.

Mais la journée toucher à sa fin et c'était pas trop tôt, quoi qu'il n'avait rien fait de fou, se contentant de suivre Angus et de l'écouter. Il marcha dans les couloir à sa suite, le suivant comme son ombre jusqu'a attendre devant une porte une autorisation d'entrée ce qu'il fit une fois l'ordre donné et regarda le chef de la mafia.

"J'ai appris pleins de choses monsieur Sloan." Déclara Sunny les bras croisés derière la tête.

Bonjour et enchanté ? Et le tout en souriant avec sa gueule d’ange ? Angus se crispa en entendant ça. Avec ça, c’est sûr que les autres mafieux n’allaient pas le prendre au sérieux le petit. Il risquait d’être un peu leur bouc émissaire. Dans ce genre de milieux, il avait un peu le physique pour devenir le souffre-douleur numéro un de leur groupe. S’il restait aussi amical que ça, dès que le roux aurait le dos tournait il y avait de grande chance pour qu’il s’en prenne plein la gueule. Il n’y avait qu’à voir comment ils s’étaient tous donner à cœur joie le jour de son arrivée. Enfin… peut-être que cela n’arriverait pas. Qui sait, sous ses airs de petit ange à tête blonde se cachait un redoutable guerrier qui était capable de vous égorger avant même que vous puissiez dire ouf. Angus le regarda de haut en bas, pendant que les autres hommes se contentait de l’ignorer avec mépris, et réalisa qu’il ne cachait sûrement pas sa vraie nature. Heureusement que Sloan semblant l’avoir pris sous son aile, il pourrait l’endurcir. Enfin, en espérant que cela n’attire pas la jalousie des autres parce que leur boss s’intéresse plus à un petit nouveau qui avait rien à faire ici plutôt qu’à eux.

« Bon, maintenant que les présentations sont faites, je vais te faire voir le reste. » lança-t-il pour éviter de trop penser. Et puis, il devait encore lui faire voir beaucoup de choses.

A la fin de la présentation générale de leur organisation, le roux ne savait toujours pas où il pouvait le caser. Il était perdu et c’était le plus grand défi, en la matière, que Sloan lui avait donné de relever.

« Bien. » se contenta de répondre le brun en relevant le nez de sa paperasse. Il jeta un regard à son homme de main et compris tout de suite qu’il ne savait pas trop quoi faire du blondinet. Quelque part, il ne pouvait pas lui en vouloir vu que lui non plus ne savait pas. Enfin, c’était quelque chose qui ne lui dirait jamais.

« Demain je l’emmène sur le terrain avec Paul. Pour qu’il voit un peu la pratique. », s’empressa de répondre Angus quand les yeux de son patron s’étaient posés sur lui. Il voulait lui montrer qu’il n’abandonnait pas même si cette journée avait été un échec.

« Pour la tournée ? »

« Oui, je dois aller dans le North Mayfair. »

« Bien, comme ça il verra un peu le territoire comme il semble ne pas connaître. Bon, il est l’heure d’aller au bar », dit-il en se levant. Il attrapa sa veste et son chapeau.

« Ta journée n’est pas encore terminée. », ajouta-t-il en lui ébouriffant les cheveux, « Angus, tu prends le volant, tu pourras aller te reposer après, Sam nous ramènera. »

A ses mots, ils se mirent en marche vers la voiture et le roux les conduisit au bar clandestin. Une fois arrivés, avant d’aller à sa pièce VIP, il murmura quelques mots à Sam avant de se retourner vers Sunny.

« Il prend la relève d’Angus, il va te faire le tour du propriétaire. Tu viendras me rejoindre après.

Devrait il trouver tout seul quelque chose à faire? Le blond se posait la question, vu que Angus n'avait pas semblé trouver une place ou le mettre aujourd'hui, mais pouvait il se permettre de proposer quelque chose si par il ne savait quel miracle une idée lui venait par la tête? Après tout il n'était officiellement un employé que depuis quelques heures, quoi que non il n'avait pas signé de contrat, mais en même temps il y avait il des contrats officiels dans ma mafia? Une bonne question à poser, surement que oui, des emplois fictifs. Sloan n'était pas quelqu'un de facile à comprendre alors quand bien même il trouve une idée de quoi faire pour se rendre utile pourrait il vraiment lui en parler, ne donnerait il pas l'impression de prendre trop ses aises? C'était compliqué, d'abord observer et voir, peut être que le roux allait lui trouver quelque chose, en tout cas c'était rassurant de voir qu'il le mettait pas au pif sur un travail au hasard.

Ses yeux vert se baladaient dans la pièce pour s'occuper le temps de la conversation des deux hommes, il aimait bien la décoration, c'était chic et sobre comme il fallait. Seulement quand il entendit parler du lendemain il revint sur terre, une tournée dans le territoire? C'était quoi comme genre de travail ça? Il soupira mentalement, vraiment tout ça le dépassait complètement et il n'aimait pas ne pas savoir et ne pas comprendre, il poserait des questions ce soir si c'était possible. Il fallait croire qu'ils allaient bouger.

"Ou vous irez j'irais " Ajouta Sunny en sentant la main dans ses cheveux.

Suivant son nouveau patron le plus jeune fit un sourire à Angus, demain il ferait de son mieux pour ne pas être un inutile, il ne voulait pas le gêner dans son travail tout de même. Dans la voiture il garda le silence se demandant ou il allait dormir ce soir, allait il rentrer à l'appartement vraiment ou Sam allait il le tuer discrètement dans un coin en déclarant que c'était un stupide accident, il n'était pas essentiel pour le grand chef après tout.

"Bonne soirée monsieur Angus." Sourit il en sortant de la voiture.

N'oubliant pas son sac d'affaire l'ex petit homme de la campagne marcha rapidement derrière son patron, il espérait au fond avoir de nouveau droit à une caresse dans ses cheveux, ce genre de contact lui était presque vital, son à présent ex voisin lui en accordait beaucoup de ce genres d'attention, alors il avait peur d'en manquer dans l'avenir si Sloan se faisait plus distant, il doutait que d'autres gens de la mafia soient aussi tactile que son ancien ami.... Sortant de ses pensées il grimaça en voyant Sam et en entendant la mauvaise nouvelle.

"D'accord.... Je te suis du coup." Ronchonna Sunny en mettant les mains dans ses poches de pantalon.

Sloan avait donné des ordres simples à Sam. Il devait faire le tour de l’établissement avec le petit nouveau et lui faire voir les endroits principaux. Une fois le tour terminé, il avait pour consigne de le ramener à la salle VIP. Toutefois, son boss avait ajouté une condition. Sam devait prendre son temps, environ une bonne heure. Il savait très bien pourquoi il devait traîner et ce que le brun allait faire pendant qu’il faisait du dogsitting. Son parrain allait prendre du bon temps, pendant que lui devrait se coltiner cette espèce de clébard qu’il avait fraîchement ramassé dans la rue.

L’armoire à glace s’assura que Sloan soit entré dans sa pièce réservée et que la porte de celle-ci soit fermée pour changer d’attitude envers le petit blondinet. En la présence de son boss, il se contentait de l’ignorer le plus possible pour ne pas risquer de lui cracher dessus. Mais en son absence, c’était tout autre chose, surtout qu’il avait un compte à régler depuis ce matin avec lui.

« Avance, trouduc ! », dit-il en lui donnant un coup de genoux dans les fesses pour qu’il se mette en marche.

« Là, c’est le bar », dit-il en pointant du doigt le comptoir qui se trouvait un peu plus loin sur leur droite, au fond de la salle, « Là, la salle des clients où ils peuvent boire et jouer à des jeux d’argent. Dans le couloir, y’a plusieurs petits salons privés où les clients peuvent se taper de la pute. Dernière, c’est le salon VIP du patron, t’y vas pas sans autorisation. En cas de descente, tu cours dans le même sens que tout le monde et si te fais choper par les flics, je m’occuperais personnellement de ton cas. Et maintenant, tu vas poser ton cul de cul-terreux sur une des chaises du comptoir et tu bouges pas avant que je t’en donne l’ordre. »

Pourquoi Sam ? N'y avait il pas une autre personne dans cet univers capable de faire ce travail? Car ce type était sûrement la dernière personne sur cette planète avec qui il avait envie de passer un moment en tête à tête,  il était con comme une bite,  violent gratuitement et moche par dessus le marché, sans oublier que sa voix était ô combien désagréable ! Mais bon son nouveau patron voulait que ce soit lui alors il en serait ainsi.

Sentant le coup sûr ses fasses il grimaça avant de se masser le postérieur,  quel fils de pute vraiment ! Mais il ne dit rien,  personne ne risquait de lui sauver la mise ici si ce débile petait un plomb,  bien dommage d'ailleurs,  il ne risquait pas d'avoir beaucoup d'allier ici,  les gens des villes étaient si froid.... Par contre Angus lui était très gentil ! Il était la preuve que tout les gens dans la mafia n'étaient pas de Sam ! Des connards en résumé !

Le blond resta silencieux durant la courte visite,  en même temps les salons privés devaient tous se ressembler alors peu importait l'intérieur seul l'emplacement comptait,  tout était très logique dans la disposition des lieux et la décoration malgré que ce soit une planque clandestine était faite avec beaucoup de goût,  dire que quelques part non loin se trouvait des pièces comme celle où il avait rencontré Sloan....  Des endroits froids,  effrayant de vide !

" ça va j'ai compris " Pesta Sunny.

Le nouveau mafieu regarda d'un air mauvais son pire ennemi et alla s'asseoir sagement. Hésitant avant de croiser les bras sur le comptoir et de poser son menton dessus,  par reflex il avait cherché sa vielle montre à gousset casser et se rappela vite en ne la trouvant pas qu'on la lui avait prise et jeter la veille....  Un soupir à fendre l'âme lui échappa et il se dit que tout était aller très vite alors que lui avait eut l'impression que la journée de la veille avait durée une éternité

« Ça va pas petit ? », lança le barman derrière son comptoir en voyant Sunny. Il le trouvait bien jeune pour fréquenter ce genre de lieu.

« Tiens, bois ça, ça te fera du bien. », ajouta-t-il en glissant un verre de jus d’orange vers lui, « Désolé, j’ai pas de lait ici »

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Installé, seul, dans sa pièce VIP, Sloan observait une vieille montre à gousset cassée qu’il avait récupéré la veille sur le petit. Il avait complètement oublié l’avoir gardé dans la poche de sa veste. Ses hommes lui avaient apporté après avoir mis à nu le petit blondinet. Songeur, il passa son pouce sur l’inscription qui y figurait au dos. Stuward 1822. Cette montre était plutôt ancienne et un bel ouvrage. Dommage qu’elle soit cassée, le futur parrain aurait pu en tirer une somme intéressante. Cela valait peut-être le coup de la faire réparer auprès d’un expert. Mais une question l’intriguait. Comment le petit avait-il eu cette montre en sa possession ? Vu sa dédaigne, il ne semblait pas venir d’une famille riche. Il lui avait dit venir d’une famille de la campagne. Peut-être n’est-ce pas de simple bouseux mais plutôt de riches propriétaires terriens ? Il s’était enfui et tout ce qui témoignait de son ancienne richesse était cette montre. Si c’était le cas, il avait intérêt à le garder en vie pour demander une rançon le jour où il commencerait à être à court de fric. D’ailleurs, en y réfléchissant, cette histoire était plus plausible que celle d’un espion à la solde de la mafia italienne. Le brun revint à la réalité quand la fille qu’il avait choisi pour la soirée, revint avec de quoi boire. Il rangea rapidement la montre dans sa pochette et l’oublia pour le reste de la soirée.

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Au bout d’une heure, Sloan sortit finalement de sa pièce privée en baillant.

« Sam, va me chercher le petit, on rentre. », lança-t-il avant de sortir et de s’allumer une cigarette en attendant. Il ne fumait pas souvent, mais il appréciait de temps en temps une bonne cigarette.

« Oh, le merdeux, on rentre », cracha Sam en attrapant le petit blond par le col sous les yeux choqués du barman.

Le blondinet sursauta en entendant quelqu'un parler non loin, relevant la tête il observa le barman qui le regardait, se tournant légèrement pour voir derrière lui il put confirmer que cet homme s'adresser bien à lui. Il n'était donc pas devenue invisible, en même temps même si personne ne l'avait remarqué ça ne serait pas plus mal non? Cet homme ne le regardait pas avec des yeux de tueur, son soupir l'avait peut être interpeller quelque peu, il l'avait fait si fort que ça? Surement que oui pour que cet homme lui adresse la parole soudainement.

"Si si, ne vous inquiétez pas, c'est rien du tout!" S'enquit Sunny en secouant les mains devant lui.

Combien de temps allait il devoir attendre ici en fin de compte? Le blond recroisa ses bras sur le comptoir et observa le barman en trins de servir quelque chose. Il aimait bien observer les barmans, ils étaient toujours agile et savaient faire pleins de choses différentes, il avait apprit à faire des cocktails juste en les observant tellement certains étaient précis, mais vu qu'il ne buvait pas d'alcool et qu'en vu de sa tête on ne lui donnait pas son âge, il n'avait jamais fait ce métier, des cocktails de fruits une fois en ayant été serveur mais c'était bien tout.

"Merci beaucoup, pas besoin de lait, je suis pas si jeune que vous le croyez je pense." Rit il en prenant le verre.

En vu de l'hilarité de toute l'assemblée la veille en apprenant son âge c'était sur que cet homme ne devait pas lui donner lui non plus, il valait mieux ne pas le lui dire, surtout en vue de la réaction d'Angus ce matin le pauvre. Il prit une gorgée et savoura le breuvage, c'est vrai que depuis ce matin il n'avait rien bu, c'était pourtant important de boire! Après un temps indéterminé le blond sursauta en se faisant tirer en arrière et manqua de tomber, il tourna la tête vers son agresseur et pesta.

"C'est bon j'arrive pas besoin de me tirer comme ça, j'ai faillis casser le verre à cause de toi." Pesta Sunny en faisant un signe de main au barman. "Merci beaucoup pour le jus d'orange."

De retour près de son patron il fut étonné de le voir fumer, c'est dingue il ne l'imaginait pas fumeur, il n'avait pas les dents jaunes, son appartement ne sentait pas la cigarette non plus, peut être qu'il fumait rarement? Surement, enfin il n'en savait rien, ça ne le regardait pas le moins du monde.

"Vous avez passé une bonne soirée?"

« Ça a pas l’air d’aller, mon petit, crois-moi. J’en vois passer des gens ici, et dans mon métier, on apprend vite à cerner les clients. Et toi, t’as une tête de quelqu’un qui est pas dans son assiette.», ajouta-t-il avec un grand sourire. Il lui fit un clin d’œil quand le blondinet accepta son verre de jus d’orange. Pour lui, boire un coup était le début du bonheur. Bon, peut-être pas avec un simple verre de jus d’orange, mais il n’allait pas servir de l’alcool à un mineur. Il avait beau travailler dans un bar illégal, il respectait tout de même certaines règles dont celle-là. Il était seulement barman lui, pas un mafieux.

« Profite, c’est la maison qui offre. » dit-il avait de se remettre au travail. Il n’avait pas une minute à lui, sinon il aurait essayé de tenir un peu plus compagnie au garçon accoudé à son zinc. Il était un peu peiné de la voir ici, pour lui, il n’avait pas sa place là. Il était trop jeune pour être dans un endroit mal famé. Toutefois, il gardait quand-même un œil sur lui pour voir s’il allait vraiment bien.

« Doucement Sam avec le gamin », lança le barman, « au plaisir petit. »

« Ta gueule Bart, on t’as rien demandé. T’essuie tes verres et tu fermes ta grosse gueule. », cracha Sam en continuant de trainer Needle par le col. Il n’avait pas envie d’entendre des reproches de la part d’un barman. Pour qui se prenait-il celui-là ? On ne lui avait rien demandé. Et que lui se permettait de lui comment faire pour servir ses cocktails ? Non, alors il n’avait pas à le faire et devait rester à sa place.

Sam l’emmena à Sloan qui finissait sa cigarette. Il le jeta presque à ses pieds, sans le ménager. Son patron lança juste un regard à son homme de main pour lui signifier que c’était peut-être un peu exagérer de le traiter comme ça. Aucun mot ne fut échangé, tout se passa dans leur regard, mais le message était bien passé. Pendant que Sam partit chercher la voiture, Sloan répondit à la question du blondinet.

« Bof, elle était chiante. Aucune imagination au pieu, une étoile de mer. Autant baiser un mollusque à ce stade-là. J’aurais mieux de mettre de la vaseline dans ma main et de faire mon affaire seul. C’est pas une bonne pute celle-là, à moins d’être le genre passif, voir d’avoir un côté nécrophile. Si elle gémissait pas comme une truie, j’aurais eu l’impression de sauter un cadavre. »

Une fois la voiture arrivait, il entra à l’intérieur et se laissa conduire jusqu’à chez lui.

A quoi cela servait d'être un employé officiel d'un chef de mafia si il se faisait toujours malmené et balader comme un prisonnier? Le blond se posait la question alors que l'autre débile l'entraînait de force loin du bar pour quitter les lieux. En plus ce con était même désagréable envers ses collègues car si le barman bossait ici c'était qu'ils étaient collègues, d'ailleurs il s'appelait Bart, il devait le retenir pour la prochaine fois, il avait été gentil avec lui tout comme Angus, eux deux étaient des gens bien, Sam un connard et le chef.... Il ne savait pas trop encore sur quel pied danser avec lui, en tout cas il ne l'avait pas tué c'était déjà pas mal et lui offrait même un emploi donc pour l'instant on va dire que ce n'était pas un connard, bien qu'il lui fasse un peu peur parfois.

Se rattrapant de justesse avant de s’effondrer au sol le petit nouveau ne fit guère attention à l'échange de regard entre les deux mafieux, déjà qu'il avait reprit son équilibre par il ne savait pas quel miracle alors il ne fallait pas trop lui en demander. Il se remit droit et arrangea son col en pestant avant d'écouter la réponse de son employeur, il n'était pas satisfait donc cela n'annonçait rien de bon pour son humeur alors, pitié qu'il ne rejette pas son mécontentement sur lui pour la peine songea t'il.

"C'est sur que vu comme ça , ça fait pas rêver comme soirée." Sourit Sunny en s'approchant de la voiture.

Attendant que son nouveau patron monte il le suivit et referma derrière lui, forcément il parlait de sexe, il se rappelait bien la veille avoir dit pendant que lui devait nettoyer des toilettes qu'il devait aller contenter des dames, c'est qu'il devait bien aimé ça le sexe. Déjà que les filles le répugnait lui n'avait pas vraiment ce manque surtout qu'il n'y avait jamais goûté même avec un homme, mais ça le tentait vraiment plus en tout cas. Mais du fait de sa non expérience il ne pouvait pas trop argumenter et faire continuer la conversation et un silence gênant lui mettrait les boules c'était certains.

"Je peux pas trop argumenter j'ai jamais couché moi, mais là avec ce que vous dites ça donne pas envie de tenter l'expérience." Rit le blond sans honte d'être puceau.

Dans la voiture, Sloan soupira assez fort. Il se sentait frustré. Comment pouvait-on être aussi nul au pieux quand on faisait ce métier ? Ce n’était pas sa première fois et il savait, de source sûre, qu’elle avait de l’expérience. Il se demandait comment il avait pu entendre du bien à son sujet. Certainement que les compliments venaient d’hommes complètement nuls avec leur sexe et comme elle était très expressive, ils avaient l’impression d’être un coup d’enfer avec elle ? Cela ne pouvait être que ça. S’il n’avait pas été aussi épuisé à cause de tout le stress de ces derniers jours, il serait allé voir une valeur sûre pour se soulager. Mais ce n’était pas le cas, et il devait faire avec. Il se vengerait sur la nourriture en rentrant. Au moins, il ne serait pas déçu par une bonne omelette.

« Quoi ? T’es puceau ? », lança Sam avant d’éclater de rire. Il avait envie de se tenir l’estomac mais il devait rester les deux mains sur le volant. Heureusement qu’il venait de s’arrêter à un feu de signalisation automatique, sinon, il aurait très bien pu sortir de route tellement son rire provoquait des spasmes chez lui. Cette information allait lui faire la soirée, non la semaine et même encore un peu plus. Elle allait restée gravé dans son cerveau. Maintenant, en plus de fiotte il pourrait le traité de puceau et autre nom péjoratifs en tout genre qu’on réservait aux personnes n’ayant pas encore eut la chance de se faire déflorer. Sa liste d’insultes à l’égard du petit blond venait de s’agrandir en une fraction de seconde.

« Sam, c’est vert. Et reprends-toi. », lança Sloan, calmement à son armoire à glace de chauffeur.

« Oui, boss. », dit-il en peinant à reprendre son souffle. Il essuya une petite larme qui venait de naître au coin de son œil gauche, à cause de son fou rire.

« Je suis à moitié surpris. Vu ton physique de gamin de douze ans, y’a pas beaucoup de jeunes filles de ton âge qui ont dû te voir comme un partenaire sexuel potentiel. Même les putes n’ont pas dû vouloir, j’en connais pas qui acceptent les petits garçons. Mais même à la campagne ? Dans les bottes de foin ? Pourtant, il s’en passe des choses là-dedans. Elles ne sont pas farouches les filles de la campagne. T’as jamais trempé ton biscuit… Tu dois avoir la bite qui te démange à ton âge. Allez, t’en fais pas petit, on va-t’en trouver une qui voudra bien s’en payer trop cher même. »

"Bah oui, il est ou le problème?" Demanda Sunny en haussant un sourcil.

Pourquoi l'autre débile riait comme ça soudainement? Avait il dit quelque chose de drôle? Il semblerait que ce soit donc le fait d'être puceau à son âge qui provoque cette crise d'hilarité stupide chez ce demeuré. A oui mais bien sur c'était évident en fait, pour ce genres de gorille primitif le fait de baisé jeune était signe de force et de virilité, pour lui c'était juste signe que la personne était pas capable de penser avec autre chose que sa bite et que la fille était une foutue traîné pour se laisser chopper aussi facilement, surtout par quelqu'un d'aussi laid que ce type, c'était vraiment qu'elle espérait tomber enceinte pour être entretenue, pétasse va songea t'il. A la limite avec un homme comme son patron c'était normal qu'elles craquent, mais un Sam franchement fallait vraiment vouloir passer la nuit autre part que dehors pour coucher avec cette chose.

Quoi qu'il en soit il semblerait que son patron soit bien bavard à ce sujet là, par contre le blond était vexé, il avait son sucés quand même! Bizarrement les femmes elles ne le voyaient jamais comme un gamin de douze ans, créatures répugnantes qu'elles étaient. Généralement c'étaient les filles de son âge oui dans sa campagne mais depuis qu'il était e ville c'était surtout les femmes mûr, souvent mariés qui venaient le voir dans la rue ou le draguaient pendant qu'il travaillait dans un restaurent. De toute façon, pourquoi c'était si dérangeant qu'il soit puceau? Au moins il gardait l'esprit clair et n'était pas distrait par tout les morceaux de viandes qui passaient par là.

"Mais je ne m'en fais pas monsieur, et contrairement à ce que vous pensez j'ai assez la cote avec les femmes mariés surtout, c'est juste que j'en ais même pas l'envie donc ne vous embêtez pas à vouloir y remédier, ça me va d'être puceau moi." Conclut Sunny en haussant les épaules.

Sam n’en pouvait plus, mais retenait ses rires. Il s’était déjà fait réprimander une fois ce soir par son boss, il n’avait pas envie que cela arrive une seconde fois. Et puis, il devait faire attention à ne pas trop se déconcentrer, il tenait la vie de son patron entre ses mains. Il ne voulait pas avoir d’accident, et même si c’était sans gravité, il savait que Sloan se mettrait hors de lui s’il abîmait sa voiture. Ce petit merdeux était vraiment hilarant tellement il était minable, selon l’homme de main du brun. Sloan avait un avis moins sévère sur la question, en revanche, lui avait plutôt de la peine pour ce petit blondinet de n’avait jamais goûtait aux plaisirs de la chair. Il disait que cela ne l’intéressait pas sûrement parce qu’il n’avait aucune expérience dans ce domaine. Comment pouvait-on cracher sur un bon orgasme, sinon de ne pas savoir ce que c’était. Alors, même s’il disait ne pas être intéressait par ça, le brun était décidé à le faire changer d’avis et il était plutôt têtu quand il avait une idée en tête. Il lui donna une petite tape amicale dans le dos en guise de compassion.

« Des femmes en manque d’enfant ça, » comment-t-il sérieusement, tandis que derrière le volant Sam se mordit la lèvre inférieure pour étouffer ses rires et finit par se garer devant chez Sloan.

Une fois la voiture arrêtée, le futur parrain attendit que Sam lui ouvre la porte pour sortir. L’armoire à glace laissa Sunny se débrouiller tout seul pour sortir. Il n’était pas à son service et ne se rabaisserait sûrement pas à lui ouvrir la portière. Sloan agrippa l’épaule de Sunny fermement, mais sans lui faire mal, et rentra dans son building. Il n’avait pas envie que le petit s’enfouit en courant, en ayant la main sur lui, il était sûr qu’il n’irait pas bien lui. Il laissa son homme de main ouvrir et appeler l’ascenseur et sortit une fois arrivé à son étage.

Dans son appartement, il se laissa tomber sur le canapé, épuisé.

« Tien, petit, fais-nous du thé. »

"C'est parce qu'elles ont des enfants qu'elles voient que j'en suis pas un." Bouda Sunny.

C'était pas gentil comme réflexion, pourquoi forcément une femme marié ne le verrait que comme un enfant et pas comme un homme, vu les avances qu'il avait eut ce n'était pas des femmes en manque de progéniture et ne cherchaient clairement pas à assouvir leurs pulsions de mères poules. Mais vu qu'il avait une tête d'enfants les hommes eux par contre ne comprenaient pas, ils étaient stupide, alors qu'une mère savait faire la différence entre un gamin de quatorze ans et un de dix huit, elles le sentaient c'était comme ça, pour en avoir élevé elles s'y connaissaient.

Quand la voiture s'arrêta le blond ramassa son sac et sortit dans la rue, faisant le tour pour venir près de son nouvel employeur et sursauta en sentant le bras autour de ses épaules. Il se sentait en sécurité là sous cette emprise, bien qu'il n'y ait aucune raison de le mettre en sécurité, il n'avait aucune valeur, à moins que ce soit pour empêcher que le débile le malmène encore? C'était gentil quoi qu'il en soit. Il marcha jusqu'a l’ascenseur et une fois dans l'appartement retira ses chaussures avant de poser son sac dans un coin.

"Oui tout de suite."

Le blond demanda plusieurs détails histoires de ne pas faire de bêtises, quel thé, chaud ou froid, très infusé ou non. Il n'écouta en aucune façon les désirs de l'autre con, il l'aurait comme le chef et c'est tout, qu'il soit heureux qu'il le serve aussi sans cracher dans sa tasse. Il partit donc en cuisine et se demanda si lui aussi devait s'en faire du coup, le nous ça comportait le boss le con et lui ou juste les deux autres? Il haussa les épaules, de toute façon il ne buvait pas de thé le soir, ça l'empêchait de bien dormir la nuit. Le temps d'infusion il ouvrit les placard et le frigidaire, les courses avaient bien été faites c'est chouette. Le nouvel arrivant revint dans le salon avec un plateau et le posa sur la table basse avant de tendre sa tasse au brun.

"Au fait monsieur, ou je vais dormir et poser mes affaires? Je voudrais pas les laissé traîner et qu'elles gênent ." Demanda Sunny restant debout.

Sam ne fit aucun commentaire, mais il était tout à fait de l’avis de son boss. D’ailleurs, c’était plutôt rare qu’il ne le soit pas et ce n’était même arrivé qu’une fois depuis qu’il était à son service, et c’était tout récent. La seule fois où il était en désaccord avec Sloan, avait été sur le fait de garder ce petit parasite en vie au lieu de lui apprendre à nager avec du plomb dans les poches. Il ne comprenait pas pourquoi il ne l’avait pas encore refroidi et le gardait surtout aussi près de lui. Dire que lui avait mis tellement longtemps avant de pouvoir rentrer dans l’appartement de son chef et de partager un bout de son intimité. Et voilà qu’arrivait un petit vaurien de paysan bon qu’à récurer les chiottes et sous prétexte qu’il avait l’air innocent il se voyait octroyer les mêmes avantages que lui avait dû gagner à la sueur de son front durant des années. Ce n’était pas juste. Le blondinet n’avait pas le droit à ça et il ne se cachait pas pour lui montrer qu’il n’était pas le bien venu ici et qu’il pourrait bien se faire écraser par quelque chose s’il ne faisait pas attention. Un accident était si vite arrivé. Alors, même s’il restait silencieux, il ne se cachait pas pour affichait un sourire moqueur à la moindre réflexion de son boss. Il l’avait d’ailleurs regardé de haut quand Sloan lui avait sorti que c’était uniquement des femmes en mal d’enfant.

« Sam, Angus va venir te relayer. »

« Oui, boss ! »

Sur son canapé, Sloan enleva ses chaussures et ses chaussettes pour se mettre à l’aise. Il posa ses pieds sur le sofa avant d’enlever sa cravate qu’il jeta également par terre, puis déboutonna le haut de sa chemise. Il avait une folle envie de se mettre nu, se sentant plus à l’aise comme ça, mais il n’avait pas envie de manger en tenue d’Adam. Il devrait être encore un peu plus patient.

« Il y a une deuxième pièce, qui sert de bureau »

« Boss, elle est encombrée, elle sert artillerie. »

« On la videra. »

« Mais c’est en cas d’attaque, il faut avoir des munitions. »

« Ah oui…c’est vrai », soupira le brun avant de se passer les mains dans les cheveux, « et l’autre pièce sert de salle de réunion. Bon, tu dormiras sur le canapé. Ou bien devrais-je te prendre dans mon lit pour te surveiller. », dit-il avec un petit sourire moqueur. Sam, quant à lui, n’apprécia pas la blague. Il savait que son boss serait capable de faire ça et n’avait pas envie que ce merdeux accède à ce privilège. En plus, il verrait ça comme une punition et non un privilège !

Le blond observa les affaires au sol et hésita un peu le temps que la tasse soit récupérait, il n'aimait pas quand les choses trainaient par terre dans une maison, c'était plus fort que lui, une place pour chaque chose, sa mère avait toujours été maniaque avec ça, il devait tenir ce petit défaut d'elle surement. Quand la tasse ne fut plus dans sa main il se baissa et ramassa le tout, allant mettre les chaussettes au linge sale, la cravate sur le dos d'une chaise n'osant pas entré dans la chambre du grand patron et les chaussures partirent dans l'entrée de l'appartement luxueux, voila, ça allait vraiment mieux comme ça.

Il ne perdit cependant pas une goutte de la conversation, il semblerait que le grand chef ne sache pas vraiment quoi faire de lui en terme de travail ou de logement, c'était assez embêtant, flatteur qu'il cherche à lui trouver une place dans son propre appartement mais gênant car l'autre con faisait tout pour que ce ne soit pas le cas, égoïste va, on lui avait tout prit alors lui donner un lit ne serait pas trop demander! Certes il lui restait sa vie et c'était déjà pas mal, mais un soupçon d'intimité ne le gênerait pas bien au contraire.

"Sam ne risque pas de m'étouffer dans mon sommeil si je dors sur le canapé?" Demanda Sunny riant à moitié sérieux.

S'asseyant sur le fauteuil l'ex campagnard réfléchit un peu avant de rire à la plaisanterie du grand patron, ce serait tentant, dormir avec un si bel homme, ce serait même une première pour lui sans compter que cela rendrait l'homme demain surement fou de rage, mais malheureusement ce n'était surement qu'une plaisanterie et cela ne se réaliserait jamais, dommage vraiment pensa t'il en regardant le brun du coin de l'oeil.

"Si on était en hiver je vous direz comme argument que je tiens chaud et que ne risqueriez pas d'attraper froid avec moi dans votre lit mais en vu des température je vous gênerais surement." Rit Sunny.

Finalement après cette petite boutade le blond se leva et alla chercher dans son sac ses feuilles de cuisine, il devait réfléchir à quoi faire après tout, il avait encore un peu de temps avant qu'ils mangent surement mais le chef ne serait surement pas patient et voudrait son repas rapidement, alors quoi faire? Il ne connaissait pas encore ses goûts mais normalement si il ne faisait rien de compliquer il devrait s'en sortir vivant, en tout cas il ne risquait pas de l'empoisonner vu son niveau de cuisine. Il tourna plusieurs feuilles, si il se débrouillait bien il pourrait même faire un dessert si il s'y prenait maintenant, quoi que non...

"Pour le dîner cela vous plairez un gratin de pomme de terre avec un rôtis de boeuf? Je voudrais bien faire une tarte aux pomme pour le dessert mais il faut le temps qu'elle repose, mais on l'aurait pour le petit déjeuner si je la faisais maintenant." Proposa le plus jeune.

« En tout cas, on fait quoi lui donner comme tâche, boss » lança Sam en regardant le petit blondinet ramasser les affaires, « c’est une très bonne boniche. », ajouta-t-il avec un petit air supérieur.

« C’est vrai, et je sais que mes chiottes seront parfaitement récurées au moins, » commenta-t-il en riant et en laissant faire le gamin. C’était parfait, il n’avait même pas besoin de lui dire de le faire. Cela lui économisait des ordres. En plus de la cuisine, il pouvait faire son ménage. Au moins, il pourrait toujours s’en servir pour ça car il ne le voyait pas remplir d’autres tâches utiles dans la mafia. Enfin, demain il ferait quand-même un essai avec Angus, l’après-midi, pour aller récupérer des dettes. On ne savait jamais, il avait peut-être un talent caché. Sloan appuya son regard sur lui. S’il avait bien un talent caché qui pour lui être utile, il était vraiment bien caché. La voix de Neddles le fit sortir de ses pensées et il rit à sa remarque.

« Sam n’est pas un barbare, il n’élimine pas les gens dans leur sommeil ni par derrière en fourbe, » répondit Slaon avec un petit sourire en coin. Derrière lui, l’armoire à glace bombait le torse, fier comme un coq que son parrain le complimente.

Toutefois, il déchanta très vite en entendant le petit merdeux blaguait avec le brun, comme si c’était naturel. Pour qui se prenait-il pour se permettre cette familiarité ? Mais ce qui le choqua le plus fut le fait que Sloan apprécia la plaisanterie. Pourquoi avait-il le droit ? Nombre des hommes de Sloan n’avaient pas ce droit et ne l’auraient jamais en plus ! Lui-même devait marcher sur les œufs avec son boss. Le seul qui avait le droit de le chambrer comme ça était Asling. Ce comportement le révolta et il avait encore plus envie de lui faire avaler un des coussins du canapé.

Quant à Sloan, amusé, il se leva pour aller s’asseoir près de Sunny. Il le fixa en souriant et passa la main sous sa chemise, comme si c’était un acte tout à fait banal. A côté, Sam se décomposait encore plus en voyant la scène.

« C’est vrai que tu es chaud, » dit-il, la main sur sa peau, « une vraie bouillotte. »

Puis, il enleva sa main de la même manière qu’il l’avait introduit sous sa chemise.

« Pas de tarte aux pommes, j’en veux une aux myrtilles. Pour le reste, je te laisse cuisiner. Le menu me va. », dit-il avant d’aller se rasseoir à sa place et commençait à siroper sa tasse de thé.

"Ils seront plus propre que si Sam s'en chargeait en tout cas, je l'ai vu à l'oeuvre, c'est pas top." Plaisanta à moitié Sunny.

Le mot bonniche était dérangeant, très dérangeant même pour le blondinet, pour qui il se prenait le chien de garde là? Savait il au moins laver son propre linge ou le donnait il à des "bonniches" car il était incapable de le faire lui même? Il valait mieux savoir entretenir son lieu de vie car si un jour le sort était contre lui au moins il pourrait vivre dans un lieu entretenu et sain alors que ce débile vivrait dans un dépotoir et attraperait toutes les maladies de la terre! Lui avait vécus dans tellement d'endroit insalubre que c'était miraculeux qu'il ne soit pas mort d'une maladie au hasard, tout ça car il les entretenaient toujours!

Quand au fait que le primate ne soit pas un barbare lui en doutait assez, en vu de son comportement à son égard et de tout les petits coups en douce pour faire bonne figurine auprès du grand chef, il se donnait juste un air brave et sage alors qu'en fait il n'était qu'une vipère fourbe et sadique. Mais il ne comptait pas dire le fond de sa pensée, en vu de comment le brun semblait estimer cet abruti. Il passerait juste pour un casse burne qui se plaignait pour un rien. Il sortit cependant de ses pensées en réalisant que le brun était auprès de lui et glissait sa main sous cette chemise trop grande.

"Je vous l'avais dis, retenez bien cette information pour cet hiver." Sourit Sunny.

Il l'avait prit de cours, nul doute que si il s'y était attendu et si le contact avait été plus long, qu'il se serait sentit rougir et que cela ne serait surement pas passé inaperçue et là il ne préférait pas imaginer les diverses blagues et remarques, quoi que les deux mafieux diraient surement que c'était parce qu'il était puceau que tout les contacts le gênaient, surement qu'on le traiterait de pucelle même, heureusement il n'avait pas rougit ni eut de temps d'arrêt.

"Je vais m'y mettre tout de suite alors, la tarte ne sera bonne que demain matin mais je peu vous faire un riz au lait en dessert si vous voulez." Proposa le blond en se levant.

Après avoir eut sa réponse le campagnard partit en cuisine et sortit tout ce dont il avait besoin, il lui aurait bien proposé des lasagnes mais vu que c'était un plat italien surement que le grand brun se serait mit en colère mais c'était dommage, la gastronomie italienne avait tellement de bons plats à proposer, plus tard il lui en proposerait surement, enfin cela attendrait qu'il connaisse mieux l'homme qui l'employait. Regardant l'heure sur une horloge murale il compta le temps qu'il lui restait, environ trois heures maximum, c'était faisable si il se bougeait les fesses.

Ce fut un léger ruch mais finalement tout était prêt dans les temps, plantant un couteau dans le gratin il vérifia la cuisson, parfaite, les pommes de terre ne semblaient pas avoir fini en bouillis mais avaient suffisamment cuit, d'ailleurs il se félicita de la couleur du gratin, superbe quand au rôtis il était cuit comme il fallait, saignant ne semblait pas sec et pas trop cuit pour l'extérieur . Faisant plusieurs allés retour pour mettre la table pour trois, il apporta finalement les plats.

"Voila tout est prêt!" Déclara Sunny en s'étirant debout devant la table fier de son travail.

Sam crût s’étouffer avec sa salive en voyant son boss poser sa main sous les vêtements du petit merdeux. Il serra les dents pour contenir sa rage. Il se croyait vraiment tout permis ce petit nouveau. Il allait devoir très vite le remettre à sa place pour pas qu’il abuse de la gentillesse de Sloan. Toutefois, il allait devoir attendre pour lui faire payer sa familiarité. Comme son patron avait dit, ce n’était pas quelqu’un de sournois qui attaquait les gens dans leur sommeil. C’était un homme d’honneur. Et en ce moment, il regrattait amèrement de l’être puisse qu’il allât devoir prendre sur lui un moment avant de faire mordre la poussière à ce petit blondinet.

« Je n’oublierai pas cette information. », répondit simplement Sloan avec un petit sourire en coin, tandis que derrière lui, Sam qui bouillonnait toujours pensait que ce petit nouveau ne serait peut-être plus là cet hiver que c’était les eaux glacées du lac qu’il irait réchauffer.

« Hein ? Mais pourquoi c’est aussi long pour reposer ? », soupira-t-il, il qui avait maintenant envie d’une bonne tarte aux myrtilles, « va pour du riz au lait alors ».

Pendant que le mafieux stagiaire s’afférait dans la cuisine, Sloan parla boulot avec Sam pendant un temps avant qu’Angus ne vienne frapper à la porte d’entrée. L’armoire à glace salua son patron, et pris congé de lui. Le futur parrain échangea quelques banalités avec son homme de main pendant que le bain qu’il avait commencé à faire couler se remplisse. Puis, jugeant qu’il y avait assez d’eau, le brun s’enferma dans sa salle de bain pour se prélasser dans sa baignoire. La journée l’avait épuisé et il ne rêvait plus que d’un bon repas et de son lit. Pendant ce temps, Angus s’occupait avec un peu de paperasse.

« Je vais aller prévenir le boss., » lança joyeusement Angus qui avait l’eau à la bouche en voyant ce repas. Puis, sans aucune gêne, il frappa et entra dans la salle de bain pour prévenir le brun. Si Sam avait été là, nul doute qu’il aurait reproché à Angus ces familiarités. Le roux n’en aurait d’ailleurs eu que faire. Ils se connaissaient depuis qu’ils étaient enfant, alors il en avait vu des choses.

« Ça sent bon. », lança Sloan, en peignoir, avant de s’asseoir à la table.

Le blond était ravis de son début de soirée, surtout quand il eut entendu le départ de l'autre abrutis, il n'avait donc pas eut besoin de faire exprès de râté la part de ce con, il lui aurait servit la pire, la trop cuite trop poirvré trop âlé, tout le plan aurait été parfait car c'était certains qu'il n'allait pas se servir seul et que ce ne serait pas le boss qui allait les servir. Mais même pas besoin vu que c'était Angus qui allait manger avec eux, donc pas besoin de part piégé! En plus il allait pouvoir dormir sur ses deux oreilles sans avoir peur qu'on lui pisse ou crache dessus pendant qu'il serait endormi, il n'aurait pas bien dormi avec l'autre débiel à cotés/

Mais c'était embêtant de ne pas avoir son lieu de vie à lui,mine de rien le campagnard se plaisait bien à vivre seul et surtout à avoir son espace qu'a lui, ici ce n'était pas le cas et ça ne le serait pas pendant combien de temps encore? Le brun ne semblait pas vouloir qu'il soit loin de ses yeux et voulait le garder auprès de lui, par manque de confiance surement, combien de temps cela prendrait il pour qu'il ait confiance et le laisse vivre seul? Il serait payé pour son travail donc allé pouvoir vivre seul non? Beaucoup de questions et il ne pensait pas que les poser serait une bonne idée loin de là.

A la remarque sur l'odeur du repas le blond sourit fièrement et servit d'abord son nouveau patron puis Angus avant de se servir lui même, une part un peu plus petite car il mangeait moins qu'eux mais normalement assez copieuse pour ne pas que le futur chef de la mafia ne s'énerve contre lui. Il souhaita le bon appétis avant de commencer en souriant, c'était très bon il ne c'était pas râté.

"Monsieur Sloan, cela ne vous dérange pas si je prend une douche après avoir débarasser et fait la vaisselle?" Demanda Sunny peu confiant.

Bien que chez lui, Sloan n’avait pas l’intention de faire quoi que se soit. Ce n’était pas par fénéantise ou parce qu’il était incapable de faire la cuisine ou même faire une tâche aussi simple que mettre la table, non, c’était parce qu’il avait l’habitude de se faire servir. Pour lui, c’était tout à fait normal de claquer des doigts et qu’on apporte ce qu’il avait besoin sur un plateau d’argent. Sa mère l’avait élevé comme un enfant roi et cela avait était une grossière erreur de sa part. D’ailleurs, son père passe son temps à lui reprocher cela. Et son statut de fils de parrain d’une des mafia les plus influentes de Chicago avait renforcé ce défaut du brun. Toutefois, il lui arrivait que des gens comme Angus ou Asling lui tiennent tête et refuse de le servir pour des choses quand il trouvait qu’il allait trop loin. C’était les rares, en dehors de sa famille, qui pouvait se permettre ça, et ils ne le faisaient jamais devant ses hommes pour ne pas remettre en cause son autorité car ils savaient que la réputation d’un parrain était très importante. Si un homme de son envergure ne se faisait plus respecter par ses hommes, c’était le début de la fin. Et le jeune homme n’avait vraiment pas besoin de ça en ce moment. Il devait s’imposer dans le milieu plus que jamais. Cela faisait un moment qu’il était conscient que dans l’ombre certains proches de son père complotaient contre son frère et lui pour prendre le pouvoir. Malheureusement pour eux, ces hommes étaient très prudents et discrets et pour l’instant Sloan n’avait pas réussi à les identifié. Et c’était pour cette raison qu’il avait décidé de recruter des hommes qui lui jugeraient fidélités et qu’il pourrait envoyer comme taupe dans les quartiers des bras droits de son père. D’ailleurs, ce petit blondinet à la tête d’ange pourrait tout à fait remplir ces critères. Tandis qu’il observait la crevette les servir, la voix d’Angus le sortit de sa réflexion.

« Ça à l’air vraiment trop bon ! Bon appétit ! », s’exclama le roux. Il attendit que tout le monde fut finit d’être servi pour commencer à déguster son repas.

« Et ça n’en a pas que l’air, t’es un vrai cordon bleu petit ! C’est agréable de bien manger. »

« Oui, c’est pas mal. », commenta à son Sloan avec beaucoup d’enthousiasme que son ami d’enfant. Il fallait dire que cela n’était pas bien difficile. Angus avait tendance à être très expressif.

« Bien sûr, tu peux te servir de la salle de bain comme tu veux. L’hygiène, c’est très important. Je ne veux pas que tu choppes un truc et que tu le ramènes dans mon appartement. », ajouta-t-il avant de continuer son repas en silence pendant un moment.

« Angus, je crois que je sais ce qu’on va faire du gamin. »

« Tu vas quand-même pas lui faire des chaussures en béton, regarde le repas qu’il nous a fait, il ne peut pas être mauvaise. »

« Non, pas ça. Et d’où tu juges les personnes sur leur talent culinaire ? »

« Bah, ça serait du gâchis de perdre ça, quoi… », se trouvant un peu stupide d’avoir sortit cet argument pour tenter de convaincre son boss de laisser ce petit en vie. Il avait commencé à s’attacher un peu à lui, mine de rien.

« Non, on va en faire une taupe. »

« Hein ? Mais c’est du suicide, autant le jeter dans la baie glacée. Il va pas tenir, il a pas les épaules pour ça. Il connaît rien à ça non plus. »

« Ça s’apprend. Mais tu as raison, on va lui laisser le choix. », dit-il avec un large sourire qu’Angus n’aimait pas et se tourna vraiment son hôte.

« Dis-moi, petit, que préfères-tu ? Devenir une taupe pour moi ? Ou aller nager avec une enclume dans la baie ? »

Normalement il n'y avait aucune raison pour que le grand chef refuse sa demande, après tout il semblait très à cheval sur l'hygiène donc vu qu'il voulait absolument qu'il vive ici, l'obligeant à abandonner l'idée d'avoir une vie privée, il n'allait pas refuser que son nouveau larbin se lave, et puis ça ne serait pas un bain, juste une douche très rapide, il avait prit l'habitude de se doucher très vite pour ne pas embêter sa vielle voisine ou son ami, ex ami? Bref pour ne pas trop augmenter leurs facture d'eau, en plus il prenait ses douches tièdes pour éviter de prendre toute l'eau chaude pour les autres qui passeraient éventuellement après lui.

Quoi qu'il en soi le repas semblait plaire surtout au roux, tans mieux, en tans que cuisinier amateur il était toujours content qu'on le complimente, surtout quand il passait du temps en cuisine comme ce soir, certes ça lui était arrivé d'y passer beaucoup plus de temps mais ce soir c'était quand même plus que certains soirs quand il mnageait seul dans son taudis avec des restes de deux jours. L'avantage ici c'est qu'il pouvait manger des choses de qualités. Même le brun semblait aimer, avec beaucoup moins d'enthousiasme que l'autre mais il aimait, en vu de son comportement du matin avec le café nul doute que si ça ne lui avait pas plut il aurait eut des soucis....

"Merci beaucoup, je préfère demander, n'étant pas chez moi je me voyais mal utiliser votre salle de bain sans demander avant." Sourit Sunny rassurer.

Le blond marchait sur des oeufs, qu'est-ce qu'il avait le droit de faire ou de ne pas faire, c'était vgue encore dans son esprit, il n'était pas chez lui, dormirait surement sur le canapé, mais faisait la cuisine et n'avait pas le droit de sortir seul surement, il allait devoir prendre ses marques, petit à petit, ça viendrait avec le temps.

Le repas se continua en silence, ce n'était pas bien grave, il ne savait pas trop quoi leurs dire de toute façon, entre mafieux ils ne devaient pas avoir le même genres de sujets de conversation que lui, surtout que d'habitude quand il mangeait avec son voisin, il parlait de sa journée et écoutait la sienne, racontant les potins du quartier au passage et parlant cuisine, mais là sa journée les deux la connaissaient car il était rester a moins de deux mètres d'eux, cuisine?Non impossible que ça les intéresse et il avait bien comprit dans la voiture que le sexe était important pour le chef qui en parlait sans honte et lui n'y connaissait rien donc bon, en plus on parle pas de sexe à table! Soudain une conversation débuta, ils parlaient de lui comme si il n'était pas présent, il allait devoir s'y faire surement à ça aussi. Souain on s'adressa à lui et il haussa un sourcil, c'étaitpas un vrai choix de toute façon.

"Devenir une taupe, si je me trompe pas c'est espionner c'est ça? Bah vu le choix je vais prendre ça. "Répondit SUnny en haussant les épaules.

Voyant l'assiette d'Angus vide le plus jeune de la table se leva et le reservit de nouveau une part identique à la préccédente, faisant de même pour l'assiette du patron presque vide. Sa proposition n'était pas bête, après tout personne ne le soupçonnait jamais de rien, enfin hormis le bossemais ça c'était un gros malentendu. Il se rassit en buvant une gorgée d'eau. De toute façon, entre ça ou la mort, le choix était vite fait.

"Je veux bien apprendre en plus, c'est important de savoir faire pleins de choses différentes et puis, je ne pense pas avoir une autre utilité dans une mafia à vrai dire." Avoua Sunny en se grattant la joue.

« Perspicace, petit. Une taupe, c’est bien ça. Ça fait croire à quelqu’un que c’est de son côté alors qu’en fait, il est employé par l’ennemi pour connaître tous ses secrets. », répondit Sloan qui arborait un large sourire satisfait qui le rendait encore plus charmant qu’il ne l’était. Son sourire avait le don d’illuminer son visage qui donnait le coup de grâce aux personnes qui craquaient déjà pour lui. Le brun ne le savait pas, mais son sourire était certainement une de ses armes les plus redoutables.

« Tu fais un très bon choix en devenant ma taupe. C’est une tâche très importante qui te donnera un statut particulier. »

« En même temps, il faudrait être complètement idiot pour choisir la deuxième option. C’est qu’il fait froid dans la baie, à cette époque. », lança Angus avec une pointe de sarcasme. Le roux soupira en voyant que son boss avait comme s’il n’avait pas entendu.

« Boss, c’est vrai qu’il a une tête d’ange à qui on donnerait le bon Dieu sans confession mais je suis pas sûr qu’il est les épaules pour. » ajouta-t-il en s’adressant à Sloan avant de se tourner vers Neddles, « je suis sûr que tu peux faire autre chose que ça, contrairement à ce que tu peux. Tu dois avoir plein de compétences qui pourraient servir à la famille et … »

Interrompu par Sloan qui venait de lever la main pour lui notifier de se stopper, Angus laissa sa phrase en suspension.

«Angus, laisse ce petit, il a fait son choix. Et comme tu dis, il a une tête qui donne envie de lui faire confiance. Et pour le reste, je lui apprendrais et on commence demain. Je vais voir le former comme il se doit. Tu me prends pour un idiot ? Tu penses que je vais l’envoyer comme ça ? Et risquait de perdre une chance d’obtenir de précieuses informations ? » Son ton tranchant et faisait bien comprendre à son ami d’enfance qu’il estimait qu’il avait dépassé les bornes. Ils étaient peut-être ami, mais Sloan ne supportait pas qu’on puisse remettre son autorité en cause et il estimait que c’était ce qu’Angus venait de faire.

« Non… pardon Sloan… », dit-il un peu penaud.

« Tu vas apprendre beaucoup de chose avec moi, » ajouta-t-il à l’adresse du petit blondinet, sur un ton beaucoup plus aimable.

Le reste du repas se passa calmement. Les deux amis parlèrent de tout et de rien en incluant parfois Needles dans la conversation. A la fin du dîner, Sloan s’étira et était ravi d’avoir bien manger, même s’il ne complimenta pas le cuisiner.

« Angus va s’occuper de la vaisselle, va te laver. Tu te coucheras tôt pour être en forme pour ton premier cours demain. »

Au moins il avait bien comprit que c'était une taupe, en même temps le brun avait été persuadé qu'il en était une à la solde des italiens à la base, comme quoi il avait donc vraiment une tête d'espion? Car il avait pas une tête de filou et au contraire une tête d'ange? Genre toutes les perosnnes qui avaient de bonnes bouilles étaient des espions et ceux avec de sales gueules des hommes de mains, comme Sam c'est vrai qu'il avait une bonne tête de con! Quoi qu'il en soit le roux était gentil de croire qu'il avait des talents qui pourraient être utile à la famille, pour l'instant hormis la cuisine et le ménage il n'y avait rien qu'il semblait pouvoir apporter à vrai dire.

La conversation entre les deux hommes lui la trouvait un peu tendu, le cuisinier amateur les écouta donc se parler à son sujet en silence, il ne savait pas trop quoi dire et ne se voyait pas déclarer quelque chose de pertinent. De plus le chef de mafia avait ce sourire à son égard qu'il aimait beaucoup, ayant l'impression d'être unique et important pour lui, ce n"était surement pas le cas, il devait savoir charmer avec ce sourire depuis des années. Mais ce sourire à son égard lui faisait avoir confiance.

"J'ai hâte de commencer à apprendre avec vous alors." Sourit Sunny confiant.

Le repas reprit donc son cours et il semblerait qu'il soit soudainement devenue visible contrairement aux minutes d'avant cette drôle de conversation, c'était tans mieux, et bien plus agréable du coup. Terminant son unique part il s'étira, cette fois il n'allait pas faire sa forte tête et faire la vaisselle, il ne voulait pas se faire engueuler comme la veille au soir. Il se contenta donc de sourire et de venir époser les deux bol de riz au lait comme déssert, lui n'avait vraiment plus faim.

"Tenez, il en reste encore dans la cuisine si vous en voulez plus, je vais vite me laver." Déclara le blond avec un sourire radieux.

Après avoir eut l'accord le nouvel employé alla prendre des affaires dans son sac pour dormir dans des habits propre et à sa taille et surtout changer de sous vêtement puis il partit dans la salle de bain. Malgré qu'il aurait adoré prendre son temps il n'en fit rien, il n'était pas chez lui et ne voulait pas abuser, c'était déjà bien qu'il puisse se laver avec de l'eau chaude et des produits de qualités. Sortant de la salle de bain tout frais tout propre il repartit poser les affaires qu'il avait porté sur son sac dans un coin de la pièce.