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[Concours] This is Halloween ♪ (2016)

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28/09/16, 09:31 pm

♪ THIS IS HALLOWEEN ♪



Halloween approche à grands pas. Pour cela, nous nous sommes dit qu'il était important de mettre à l'honneur cette fête. Ainsi durant le mois d'octobre et jusqu'au 6 novembre, nous organisons un grand concours de MONSTRES ! ♪

Et oui, ce n'est pas le concours traditionnel de fanfictions que nous lançons tous les deux mois. Cette fois, nous avons décidé de laisser libre court à la création de personnage (puisque nous sommes un forum de RP), ou plutôt de monstres.

Pour participer, il est donc important d'envoyer d'ici le 6 novembre, la description la plus précise de votre monstre. C'est à dire de nous parler de son physique, son caractère, ses pouvoirs, son histoire, ... Bref, les moindres détails auxquels vous aurez pensé, histoire que les autres se fassent une bonne idée de ce petit (ou grand!) monstre.
En bonus, si vous avez l'âme artistique, vous pouvez joindre un dessin de votre monstre pour aider les gens à mieux le visualiser. Mais ce n'est pas une obligation, sachant que tout le monde n'a pas la chance de pouvoir dessiner.

Et pour ceux que ça tente et qu'Halloween inspire, envoyez nous toutes vos créations en rapport à cette fête, nous exposeront cela avec le reste. Cela peut être un dessin, une vidéo, une histoire, ... Bref ce que vous voulez, tant que cela reste en rapport avec le thème. Après tout, plus on a de participations, plus l’événement sera intéressant !

Envoyez bien tout ça au conservateur, sans cela votre candidature ne pourra pas être prise en compte. Et n'oubliez pas, si vous envoyez une fanfiction, de préciser le fandom si vous en utilisez un. Cela facilitera la tâche de votre bien aimé conservateur.
Merci ♪
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07/11/16, 02:59 pm

Participation n°1

Sa présence s'annonçait par un assombrissement soudain de la pièce. Les ampoules, étant comme fatiguées de diffuser une lumière trop criarde, prenaient une intensité faible. Leur firmaments étaient comme soudainement refroidis, prenant du temps à se chauffer à nouveau sauf quand le courant semblait leur donner un élan, provoquant un incessant jeu de lumière inquiétant. Dans ces moments, focaliser son regard sur un point fixe revenait à s'imaginer la créature au même endroit lorsque la lumière réapparaitrait, avant d'aussitôt disparaitre, ne laissant derrière elle que son affreux rictus ainsi que la clarté qu'offraient ses yeux blancs dénués de pupille.

Malcolm la sentait toute proche, serrant fortement ses deux mains contre sa bouche pour empêcher son souffle paniqué de le trahir. Il y avait une forte odeur d'hémoglobine, et d'autres fluides encore moins ragoutants, en attestait l'immense éclaboussure sur le mur en ciment auquel il faisait face. Il était inutile de préciser que ce n'était pas le sien, et encore moins celui de l'intrus qui avait réussi à rentrer. Il se souvenait encore du bruit de craquement des os, semblable à celui qu'il effectuait en détachant les deux parties d'une cuisse de poulet. Le second, plus humide, aurait pu lui rappeler celui de ses bottes lorsqu'il marchait dans la boue si son fichu cerveau ne lui donnait pas une image aussi fidèle à la réalité.

Tremblant et du coin de l'œil, Malcolm constatait avec effroi qu'une des quatre pattes s'était mise en travers du couloir qu'il s'était imaginé entre lui et la sortie. Du moins, si l'on pouvait qualifier cela de patte. Il s'agissait plutôt d'un moignon à la chaire abimée, transpercé d'une lame semblable à une faux qui servait d'appui, parfaitement cicatrisée malgré le fait que cela avait tout à voir avec un corps étranger. Malcolm songeait bêtement aux pattes avants d'une mante religieuse, à l'exception que celles ci pouvaient réellement détacher sa tête de son corps. Dans un crissement métallique, cette chose disparue sans se faire oublier, provoquant un son humide par la suite qui failli provoquer un haut-le-cœur chez l'enfant.

Une ampoule, plus téméraire que les autres, inonda durant trois longues secondes la pièce, projetant sur le mur carmin l'ombre d'une créature voutée, dépourvu de toute fourrure. Cette ombre avait des allures d'insecte, de par la forme de ses membres arqués mais Malcolm savait reconnaitre là et là, des formes typiquement humaines. Un patchwork de plusieurs êtres vivants, coincés par la souffrance dans un seul corps. Néanmoins, il n'y avait aucune extrémité qui aurait pu ressembler à une tête, ou même un museau qui informerait sur des possibles mâchoires. Non. Parce que cela semblait se nourrir par le ventre vu les mouvements répétés qui consistaient visiblement à se baisser et remonter pour mieux arracher. Le garçonnet n'était pas sûr de vouloir découvrir le début du parcours digestif d'une telle chose, reconnaissant envers le Ciel dès que cette hideuse vision disparut avec l'obscurité de la pièce.

Assis, les jambes ramenées contre lui, il s'était caché derrière le lit malgré le fait qu'il savait que sa chevelure brune devait sans doute dépasser de 15 bons centimètres. Ses yeux noisettes se décidèrent à quitter le mur sanguinolent pour se focaliser sur l'échelle en fer qui donnait vers l'unique sortie, mais qui avait servi d'unique entrée également.
Malcolm se figeait soudainement en n'entendant plus aucun son de mastication, comme si le simple frottement de ses vêtements avait suffi à le trahir. C'était une respiration rauque, un éternel cri du vent lointain mêlé à des plaintes inhumaines... Et tout à coup, il entendit les bruits de pas métalliques, des pointes des lames qui lui servaient de pattes sans qu'il n'en sache le nombre exact, faisant avancer la créature en sa direction d'une allure empressée. Il entendit le lit grincer douloureusement dans son dos, une faux se plantant subitement à sa gauche. Il était découvert.
Très lentement, le petit garçon osait lever les yeux, ayant vu sans le voir une forme arachnide se projeter au mur d'en face. Il ne su dire quelle partie de corps se trouvait au-dessus de lui tellement tout était tâché de sang qui gouttait doucement sur sa personne. Le moment semblait durer de longues minutes interminables alors que dans un bruit de succion, une sorte de lombric géant ne faisait que s'ajouter des anneaux pour venir à sa rencontre, son point de naissance venant clairement du dessus. Malcolm faisait alors dangereusement face à un ensemble de chaire et de cartilage qui allait résulter à un tourbillon de dent qui allait le dévorer. Mais la vérité fut tout autre, et un visage naquit de cette extrémité. Pâle et inexpressif comme celui d'un cadavre avant qu'un rictus naisse progressivement, les paupières se soulevant pour dévoiler un regard vide qui sans aucun doute pourtant, le voyait aussi bien que lui le voyait.

Il allait mourir. Il allait mourir ici si il restait ainsi, paralysé par la peur de finir dans les entrailles d'une telle immondice. L'odeur de putréfaction finit par déclencher chez lui un élan de survie alors qu'il s'élançait vers l'unique sortie connue. Il passait ainsi devant le cadavre de son parent, le corps méconnaissable à l'exception de la couleur de vêtement encore pas totalement souillé, et se jetait sur l'échelle pour monter le plus rapidement possible. Malcolm se savait complètement sans défense, dans l'incapacité de riposter à ce moment ci. Il allait soit être ramené au sol, le ventre transpercé, ou se faire couper une jambe sur toute la longueur et finir dans le même état que la dépouille. Derrière lui, les bruits métalliques continuèrent leur course, suivit d'un hurlement indéfinissable. Mais il sautait le dernier barreau de l'échelle et se redresser aussitôt.
Il avait réussi à quitter le bunker et à s'enfuir à travers les bois.
@Lily-Rose
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07/11/16, 03:01 pm

Participation n°2

ARTHUR ET ZOE

Nom : Dernier connu Arthur pour les mâles et Zoé pour les femelles
Taille : 1m30 environ
Forme actuelle : Humanoïde
Âge : Incertain, il est difficile de savoir quand il est apparu pour la première fois
Cible : Enfants
Habitat : Ville, devant les passages piétons près des écoles et autres lieux fréquentés par les enfants

Apparence :
Aujourd’hui, ces entités ont une apparence d’enfant aux de Cartoon. Ce sont des mannequins figés en plastique mesurant environ un mètre trente. On distingue deux types différents. Il y a les mâles, qu’on prénomme Arthur et les femelles, Zoé. Arthur a les traits d’un petit garçon brun aux cheveux courts. Il porte une casquette à l’envers rouge, ainsi qu’un pull et des chaussures de la même couleur. Son pantalon, quant à lui est blanc. Sur ses épaules, il porte un cartable noir. Il est représenté les mains dans les poches et les traits de son visage sont ceux d’un petit garçon sûr de lui et insouciant.
Zoé porte un chapeau type béret, des chaussures et un pull jaunes. Son pantalon est violet. Elle est brune avec une coupe au carré. Elle aussi à sur ses épaules un cartable. Sa position est différente de celle de son partenaire. Elle affiche un sourire et son bras est tendu en avant avec le pouce relevé, comme si elle faisait du stop ou approuvait quelque chose.

Caractéristiques et ce qu’on connait de leur histoire :
Lieu :
On ne peut pas connaître vraiment les origines de ces créatures. Ce qu’on sait, c’est qu’il y en a plusieurs répartis un peu partout sur le territoire français. Un beau jour, ils apparaissent près des passages piétons dans les zones où des enfants sont susceptibles de fréquenter. Le commun des mortels ne se posent pas de questions en les voyant pour la première fois, pensant qu’il ne s’agit juste d’une campagne pour la circulation routière et prévenir les automobilistes de la présence d’enfants et de ralentir. Elles ne se cachent pas et restent à la vue de tous en plein jour. Quoi de mieux que d’être exposé à la vue de tous pour être au-dessus de tout soupçon.
Il est difficile de savoir si ces créatures sont apparues car elles ont la capacité de pouvoir s’adapter et qu’il y a eu dans l’histoire des cas similaires de disparitions d’enfants.

Mode de chasse :
A la lumière du jour, ces entités se pétrifient et restent parfaitement immobiles, seuls leurs yeux bougent ce qui leur permettent d’observer silencieusement leur potentielle proie. Et lorsque la nuit arrive, elles reprennent vie et commence leur chasse pour aller se nourrir. Elles n’ont pas besoin de manger tous les jours. Elles peuvent se montrer patientes et ne mangent pas n’importe quoi. Elles privilégient la chair tendre et juteuse des enfants. Tapis dans l’ombre, elles guettent qu’une âme se perde dans l’obscurité. Il est impossible de leur échapper une fois qu’elles vous en prirent en chasse. Doucement, elles la suivent. Leur victime se sente oppressé et observer dans les rues. Dès qu’elle se retourne, elle ne voit rien ni personne de suspect, mais la peur ne fait que grandir. Seul un étrange grincement de plastique se fait entendre. La proie à beau courir, cet étrange bruit les suivra jusqu’à chez elle. Ces créatures font monter la panique pour rendre la chair plus savoureuse. Elles attendent que leur repas aille dans un lieu où elle se sent en sécurité avant de leur sauter dessus et de les dévorer en entier. Leur visage s’ouvre comme les pétales d’une fleur pour laisser apparaître trois rangées de dents acérées.
Le lendemain, on ne retrouve pas une seule goutte de sang ou autre trace de l’enfant. Comme il n’y a pas de signe d’effraction, on pense à une fugue.

Informations :
-Elles vivent et chassent toujours par deux.
-Quand l’une meurt, leur ne lui survit pas.
-Elles ont la capacité de pouvoir s’introduire dans les maisons
-Elles ont des périodes d’hibernation
@Lily-Rose
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07/11/16, 03:02 pm

Participation n°3
@Lily-Rose






L'histoire d'un soir

Dream in a dream



Gris. Tout était gris. Cette couleur venait de frapper le jeune homme qui ouvrait enfin les yeux. Petit à petit, sa vision lui permis de détailler un peu plus son environnement. Même si la couche grise qui s'agglutinait au dessus l'empêchait de voir s'il faisait nuit ou jour. Mais il était persuadé que c'était le matin. Il faisait bien trop clair pour que ce soit le soir, ou la fin de journée. Il devait s'être assoupi après la soirée où il était allé. C'était l'explication la plus logique.  

Ah. Maintenant, il distinguait enfin les grandes branches de l'arbre qui le surplombait. Elles étaient mortes. Aucun signe de vie. Tout lui semblait flou, comme s'il était dans le brouillard. Pourtant, lorsqu'il se redressa, sa vue sembla nette. Il pouvait voir chaque petit détail de l'arbre, qui semblait aussi mort que ses branches, comme si la vie l'avait déserté soudainement. Il observa les dalles sur lesquelles il était installé, qui entouraient l'arbre. Il se demandait comment il avait pu se coucher là alors qu'il aurait été bien mieux installé sur la terre au pied de l'arbre.

Ses mains tapotèrent ses habits de ses épaules jusqu'aux poches de sa veste. Il s'arrêta lorsqu'il arriva à la rencontre d'une carte. Vu la taille, il pensa à une carte de crédit. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Et surtout, où était son portable ? Il ne le sentait pas. Il n'était même pas dans l'une des poches de son pantalon. Intrigué, il sortit la carte d'une main et tâtonna de l'autre le reste de ses vêtements et le sol, à la recherche de son téléphone. Sur la carte, il distingua son nom, Keiji Hiroma, écrit en lettre rouge à la main. C'était son écriture. Il en était persuadé. Il était bien le seul idiot à oser écrire au stylo rouge sur une carte. Ce n'était pas une carte de crédit. Voilà qui était rassurant. Il n'en avait jamais eu et n'en aurait sûrement jamais.

Haussant les épaules, il la rangea. Elle n'allait pas l'aider pour le moment. Elle n'était qu'une carte de réduction d'un magasin quelconque. Il ne se souvenait même plus ce qu'ils y vendaient. Mais le plus important n'était pas de s'en souvenir. C'était de retrouver son téléphone et savoir où il était. Il avait beau regarder autour de lui, le paysage ne lui disait rien. En dehors de l'arbre et de la petite place formée par les dalles, il n'y avait qu'une vieille forêt tout autour. Elle était composée d'arbres morts, de sapins, de buissons et d'herbes folles à perte de vue. Jusqu'où s'était-il enfoncé ? Il ne se souvenait de rien. C'était le plus étrange. Il savait qu'il était capable de se perdre facilement. Une fois qu'il avait une idée en tête, rien ne le faisait changer d'avis. Mais en général, il se souvenait toujours de ce qui l'avait conduit dans ces situations.

Décidé, Keiji se lever et commença à avancer dans la forêt. Il avait choisi la direction en fonction de son envie. Il aimait y aller au "feeling". C'était ainsi qu'il avait fait les plus belles rencontres de sa vie. Et vu sa situation actuelle, il n'y avait rien d'autre pour le guider. Il ne comptait pas rester planté sur place à attendre. Il était le genre à avancer quoi qu'il arrive, même si cela risquait de le conduire à des ennuis bien pires.

Cette fois, il nota la présence de pissenlits, de champignons et de trèfles à quatre feuilles un peu partout. Il y avait quelques dalles de pierres grises au sol, mais aucune ne semblait former un chemin.

Bon sang, où avait-il atterri ?

Cette question revenait sans cesse dans son esprit tandis qu'il avançait lentement. Sa respiration formait de la buée, lui donnant l'impression d'être encore plus seul. Il n'aimait pas ça. Il avait tendance à entraîner quelqu'un avec lui dans ses aventures les plus folles. Alors pourquoi, cette fois, était-il seul ? Il n'y avait même pas le moindre signe de vie aux alentours. Il était complètement isolé de tout. Et il n'avait pas son portable avec lui pour essayer de se localiser avec le GPS ou pour appeler quelqu'un. Il avait du le perdre pendant la soirée. Quel idiot.

Il aurait aimé promettre qu'il ferait plus attention, mais il se connaissait assez pour dire qu'il ne le ferait pas. Et ce ne serait pas Hiyoshi, qui allait lui passer une fume, qui le ferait changer d'avis. Il avait l'habitude de se faire disputer avec le temps.

- Oh ?

Son regard se leva vers le lampadaire qui éclairait faiblement les lieux. Pourquoi quelqu'un avait-il construit un lampadaire au milieu de la forêt ? C'était comme la place où il s'était réveillé, cela n'avait aucun sens. Et même s'il adorait les choses qui sortaient de l'ordinaire, il restait un peu inquiet sur sa situation. Il savait que personne ne viendrait à sa recherche. Il lui arrivait de disparaître sans rien dire alors pourquoi quelqu'un s'inquiéterait cette fois-là ?

Il s'arrêta. Son regard se baissa vers l'objet que son pied avait heurté. Un livre. Il avait une couverture rouge sur lequel était inscrit un joli titre en lettres dorées dans une langue étrangère. La situation semblait de plus en plus étrange.

- On me dit souvent que je suis fou, mais là c'est fort, Souffla-t-il en attrapant le livre. Même s'il trouvait ça bizarre, il refusait de le laisser traîner par terre plus longtemps. S'il se mettait à pleuvoir, la personne qui l'avait perdu allait être triste. En espérant que cette personne existe vraiment.

De quel côté devait-il aller maintenant ? Il n'avait pas envie d'avancer tout droit. Alors pour se décider, il tourna sur lui-même pendant quelques secondes. Puis d'un coup, il se stoppa, son index levé devant lui pour déterminer sa prochaine direction. Mais au lieu d'être face au même paysage que celui-ci qu'il voyait depuis le début, il faisait face à une petite tente jaune. Il était persuadé qu'elle n'était pas là l'instant d'avant.

- Aurai-je abusé de drogues pendant la soirée ?

Keiji n'était pas le genre à en prendre aux soirées. Il avait bien essayé, pour ne pas mourir bête, comme il le disait si bien. Même si cette expression ne lui convenait plus. Il était déjà mort. Il partait de cette idée pour se dire qu'il ne craignait plus rien et pouvait tout tester. Jusqu'à preuve du contraire, les drogues ne lui avaient jamais rien fait. Alors pourquoi cette fois serait différente ?

Il s'approcha de la tente. Il l'observa quelques instants avant d'appeler quelqu'un. Aucune réponse. Faisant la moue, il se pencha vers la fermeture éclair, l'attrapant délicatement. Il tenta une nouvelle fois d'appeler mais après quelques secondes, il abandonna et ouvrit la tente d'un coup. Il n'attendit pas plus longtemps avant de s'engouffrer à l'intérieur.

- Plus spacieux que je l'aurais cru.

Il déposa le livre sur la petite table à sa gauche. A part ce petit meuble, seuls un lit et une chaise remplissaient la pièce. Quelqu'un semblait vivre ici. Il n'y avait pas la moindre trace de poussière. Une idée lui traversa l'esprit.

- Je rêve, on est d'accord, donc je ne peux, techniquement, pas dormir, si ?

Il avait énoncé cette hypothèse à haute voix comme s'il attendait une réponse. Bien sûr, il n'eut comme réponse que le silence. Il était seul. Personne ne pouvait lui répondre.

Keiji s'approcha du lit. Il l'observa en détail, soulevant la couverture pour être sûr de ne pas tomber sur quelque chose d'étrange. Il ne risquait plus rien mais on était jamais trop prudent. Il s'installa sur le bord et regarda autour de lui. L'endroit était déprimant. Même s'il n'y avait pas la moindre trace de poussière dans la pièce, l'endroit semblait sans vie, comme si personne n'habitait là. Même son ami qui aimait vivre avec le strict minimum n'arrivait pas à effacer toute trace de vie de son appartement.

Peut-être qu'un fantôme occupait les lieux ? Pourtant, il était capable de les voir. La preuve, son ami Will qui ne le lâchait plus depuis qu'il avait trouvé quelqu'un pour le voir et l'entendre. Hiyoshi pouvait aussi le voir mais celui-ci avait tendance à ne pas être très gentil quand on le collait trop souvent.

Ah, Hiyoshi.

- ..., tu ne me chercheras pas, hein ?

Le jeune homme soupira et se laissa tomber en arrière, fermant les yeux. Il s'attendait à s'enfoncer dans le matelas qui semblait si moelleux, mais la chute dura plus longtemps et il finit par heurter de plein fouet le sol. Un lit qui disparaît ?

Keiji se releva d'un bond.

La pièce avait complètement changé. Ce n'était plus l'intérieur minimaliste d'une petite tente, c'était celle d'une cabane en pleine forêt. Il y avait un frigo, un évier, une table et des chaises, un chauffage au bois, un étendoir, et même des meubles pour former un petit coin salon. L'endroit était nettement plus grand, deux à trois fois plus, que l'instant d'avant.

Plus rien ne semblait étonner le jeune homme. Il tourna sur lui-même avant d'arrêter son regard sur un escalier. Il n'y avait même pas de porte de sortie, juste un escalier pour monter. Était-il au sous-sol de la maison ? Intrigué, il s'approcha de l'escalier. Le bois qui les composaient ne semblait plus en très bon état. Il confirma son impression en posant le pied sur la première marche qui gémit sous son poids. Il n'avait pas d'autre issue en vue. Il allait devoir continuer son chemin, en croisant les doigts pour que l'escalier tienne le choc.

- Y a quelqu'un ?

Rien. Il ne s'attendait pas vraiment à une réponse, surtout si c'était un fantôme qu'il ne pouvait ni voir, ni entendre. Mais il aurait apprécié un petit signe. La solitude n'était pas sa tasse de thé, contrairement à Hiyoshi.

- Bon !, S'exclama-t-il en gravissant chaque marche avec attention.

Après un petit moment, l'impression de ne pas avancer d'un pouce le submergea. Il savait qu'il ne stagnait pas, le plancher du sous-sol s'éloignait doucement derrière lui. Agacé de voir qu'il avait encore une montagne de marches à monter avant de voir l'arrivée, il accéléra la cadence. Deux secondes plus tard, il heurta un mur.

- Holy sweet piñata of Santa Maria ! On y voit plus rien !

Et il ne plaisantait pas. Il ne voyait même plus les marches derrière lui ou le plancher du sous-sol. Il était perdu dans l'obscurité de la cage d'escalier. Il tâtonna doucement le mur qu'il avait heurté et découvrit bien vite qu'il allait devoir changer de direction pour avancer. Il s'attendait à devoir le faire bien avant. Cette maison était étrangement construite.

Sans chercher plus longtemps d'explications, il reprit son avancée. Il heurta à plusieurs reprises le mur et à chaque fois, il tourna pour pouvoir continuer. Il finit cependant par s'arrêter au bout de la cinquième fois. Ou peut-être n'était-ce que la quatrième fois ? Il n'arrivait plus à se souvenir de ce détail.

- Hey, y a une fin à ce bordel ?

Il fouilla ses poches à la recherche de son portable, voulant y voir un peu plus clair. Mais il se rappela qu'il ne l'avait pas sur lui. Il était coincé entre deux étages, dans le noir complet. Sa vision semblait incapable de s'habituer à l'obscurité. Ce n'était pas normal. Mais qu'est-ce qui l'était vraiment depuis le début ? Rien. Il reprit sa course, les mains devant pour l'aider à tourner au bon moment. Il ne s'approchait pas du tout de la fin. Il le sentait. Mais il était incapable de faire demi-tour. Une force étrangère le poussait à continuer à monter. Il se sentait piégé et la panique l'envahissait de plus en plus.

- Rah !, S'exclama-t-il alors qu'il sentit son sweat s'accrocher à quelque chose. Vu l'état de la maison, il n'était pas étonné que ça arrive. Une planche pouvait être cassée ou quelque chose dans le genre. Tâtonnant, il tenta de récupérer son haut. Il se figea en sentant ce qui le retenait. Ce n'était pas un morceau de bois. C'était ... une main. Celle-ci se referma sur ses doigts et il poussa un cri de surprise. Il recula vivement, heurtant un mur alors qu'il pensait se diriger vers le rez-de-chaussée. Plus le choix. Il devait monter. Déglutissant, il recommença à avancer après avoir trouvé la bonne direction. Il tira de toutes ses forces pour faire lâcher prise à la main. Celle-ci céda enfin et il reprit son ascension. Il ne prit pas le temps de s'arrêter, heurtant un mur et repartant aussitôt. Il n'y voyait toujours rien mais peu importait. Il devait fuir.

Il sentit à plusieurs reprises que le mur n'était pas lisse. Encore des mains ? Peut-être. Il ne se laissait pas le temps de vérifier et repartait aussitôt dans la bonne direction pour continuer à monter. Mais sa course folle se fit ralentir lorsque les mains se décidèrent à l'embêter vraiment. Plus il avançait, plus elles étaient fortes. Il dut retirer son sweat soudainement pour avoir une chance de continuer. Mais la seconde fois que son haut se fit avoir, des bras l'encerclèrent et l'attirèrent contre le mur. Il hurla, tenta de se défaire de leur emprise mais ils étaient plus forts que lui et il se sentit fusionner avec le mur.

- Aaaaaah !

Son cri résonna longtemps avant qu'il ne comprenne que tout n'était qu'un rêve et qu'il était de retour dans sa chambre. Il l'avait comprit bien avant mais dans le feu de l'action, il s'était laissé gagner par la panique. Il regarda ses mains, son corps et pour finir sa chambre. Cela faisait un moment que son coeur n'avait pas battu de la sorte. Il était mort pourtant. Il ne comprenait pas pourquoi il regagnait petit à petit son humanité. Cela ne devrait pas être possible, si ?

Keiji repoussa vivement les couvertures avant de se lever. Il quitta sa chambre, toujours sous le choc, et avança jusqu'à la porte qui lui faisait face. Il hésita une seconde avant de l'ouvrir. Il aperçut Hiyoshi qui semblait émerger difficilement. Il l'avait réveillé en criant. Il s'en voulait. Et en même temps, que pouvait-il y faire ? Ce n'était pas comme s'il était maître de son propre corps. Il ignorait ce dont il était capable maintenant qu'il était passé de l'autre côté, du côté surnaturel de la force, comme il aimait le dire.

- Hmm. Bordel Keiji ! Si tu me dis que tu veux dormir av-
- Non. Je voulais juste vérifier que je n'étais plus en train de rêver. Désolé pour le réveil un peu brutal à une heure plus que-
- T'es chiant, tu sais ça ?

Keiji pinça les lèvres. Il savait très bien à quel point il pouvait être pénible. Mais à cet instant, il avait du mal à retrouver son sourire et son insouciance. Son coeur continuait de battre vite. Cette sensation était désagréable. Il ne battait plus depuis sa mort. Alors pourquoi se réveillait-il maintenant ? Il commençait à avoir la nausée.

De son côté, Hiyoshi s'était levé. Il se tenait maintenant juste devant Keiji qui n'avait pas bougé d'un pouce. Il attrapa le bras de son ami et le poussa vers le lit. Celui-ci le regarda avec de grands yeux, se demandant surement s'il rêvait encore.

- Si tu veux rester dormir ici, tu te tais et tu dors. Je reviens, je vais aux toilettes.

Hiyoshi ne laissa pas le temps à Keiji de répondre et sortit de la chambre, refermant la porte derrière lui. Il posa son regard sur l'ombre d'un chat qui se dessinait sur le mur. Tous les chats sont gris la nuit. Voilà une phrase qu'il n'avait pas entendu depuis longtemps. Un ami lui avait toujours répéter ça quand ils se fréquentaient encore. Il l'ignorait la raison et s'en fichait.

Délaissant ses souvenirs nostalgiques, il passa à côté de l'ombre, se dirigeant vers les toilettes. Soudainement il se figea, sa main s'abattant brusquement contre le mur à sa droite, pile au même endroit que l'ombre du chat. Celle-ci sembla se débattre avant de se figer.

- Bon, écoute-moi bien, tu t'attaques encore une fois à Keiji et je te réduis en cendre. Ah. Et la prochaine fois, pense à prendre une ombre plus crédible. Y a pas de chats dans le quartier à cause du nouveau loup-garou qui vient d'emménager.

Dès qu'il retira sa main, l'ombre disparut. Le mangeur de rêves. C'était le nom de ce monstre. Mais peu de personnes connaissait son existence et c'était mieux ainsi. Une fois qu'on le connaissait, quelque chose disparaissait à la place. Et Hiyoshi s'était promis de ne jamais laisser Keiji ou son fils apprendre son existence. Depuis qu'il la connaissait, sa vie semblait bien plus fade qu'avant.

Hiyoshi se promit d'acheter un attrapeur de rêves rapidement. Il savait que ce monstre n'abandonnerait pas aussi facilement. Surtout qu'il avait trouvé une proie avec des rêves juteux. Keiji avait une imagination débordante et folle. Pas question de sous-estimer les dégâts de ce monstre.

- Qu'est-ce que c'était cette drôle d'ombre ?

Le démon se tourna vers le nouvel arrivant. Qu'avait-il vu ? Toute la scène ou avait-il seulement aperçu l'ombre s'enfuir ? Il priait pour que ce soit la seconde réponse. C'était le plus simple pour lui, même s'il faisait face à un fantôme. Pouvait-il encore rêver ?

- J'en sais rien, mais je préfère être prudent. On sait jamais de quoi elle est capable.  
- Hm, ok ... T'es plutôt effrayant, je doute qu'elle revienne par ici. Dis, Keiji n'est pas dans son lit, il est en soirée ?
- Non. Il a fait un cauchemar et me saoule pour dormir avec moi. Bon maintenant fous-moi la paix, j'aimerai aller pisser et me recoucher avant que le réveil ne sonne ! Jusqu'à preuve du contraire, j'ai besoin de dormir, contrairement à toi, le fantôme.
- Mais euh, moi aussi je dors ! Enfin plus ou moins ... Bref, je te zut !

Hiyoshi observa le fantôme partir après lui avoir tiré la langue. Quel idiot. Mais au moins, le démon était soulagé de voir qu'il n'avait pas assisté à toute la scène. Il n'était pas prêt à lui révéler la vérité. Il préférait être sûr que la personne soit prête à accepter les conséquences qui viennent avec avant d'en parler. Après tout, une fois la vérité révélée, il est impossible de revenir en arrière.

- Quelle plaie.



Hello darkness, my old friend

L'attrapeur de rêves est un objet, connu dans le monde entier, censé empêcher les mauvais rêves d'envahir le sommeil de la personne qui le possède. L'objet agit comme une sorte de filtre qui laisse passer les rêves agréables et retint les mauvaises images, qui brûleront aux premières lueurs du jour. Mais ce que peu de personnes savent c'est que cette invention n'a pas été créée par simple superstition...

L'histoire d'avant n'est pas anodine, elle est liée à ce qu'on appelle le monstre des rêves. Mais connaître son existence, savoir qui il est vraiment, va vous conduire à perdre une part de votre humanité. A vos risques et puérils, pour ceux qui oseront lire la suite, vous ne pourrez pas dire que nous ne vous avons pas prévenu suffisamment.



Will

J'en ai marre ... Y a pas un moyen pour que ça s'arrête ? Tu vas pas me dire que y a pire comme existence que celle d'un fantôme hanté par ses propres souvenirs quand même ! Non mais c'est vrai quoi ! C'est le monde à l'envers. Un fantôme est censé hanter les gens, pas l'inverse !

Hiyoshi

Il y a bien un moyen. Mais il n'est clairement pas conseillé. Tu pourrais le regretter et il n'y aura pas de solutions pour revenir en arrière, une fois que tu te seras engagé sur cette voie.


Les deux garçons se regardèrent pendant quelques secondes, avant qu'Hiyoshi se décide à détourner le regard. Ce n'était pas lui qui avait besoin d'aide. Will allait devoir se décider tout seul. Voulait-il vraiment en arriver là ? Le démon ne pouvait pas lui en dire plus. Il devait lui laisser une porte de sortie, au cas où il voudrait changer d'avis.

Will

... Vraiment ? Enfin, je sais ce que tu vas dire, qu'il faut que je prenne le temps d'y réfléchir mais je n'ai plus envie d'être hanté. Je suis celui qui doit hanter les gens, pas l'inverse. Ma décision est prise.


Pendant quelques instants, Hiyoshi resta immobile à contempler les dernières nouvelles d'un journal. C'était celui des informations des divers mondes surnaturels. Il n'y avait que les êtres surnaturels qui le connaissaient vraiment. Et Hiyoshi, qui était un démon, ne pouvait s'empêcher d'y jeter un coup d'oeil. De son côté, Will s'en fichait. Après tout, il avait toujours vécu avec les humains alors les autres mondes ne l'intéressaient pas.

Lorsqu'Hiyoshi referma son journal, il planta son regard dans celui du fantôme qui se tenait maintenant à quelques centimètres de lui. Il s'était promis, qu'un jour, il apprendrait à Will et à un autre ami à respecter l'espace personnel des personnes.


Hiyoshi

Bien. Dans ce cas, tu te souviens le jour, enfin le soir, où tu m'as questionné sur une drôle d'ombre ? Tu m'as demandé si je savais ce que c'était. Je t'ai dit non. Mais j'ai menti. Je savais ce que c'était et surtout, je savais pertinemment à quel point ce monstre peut être dangereux.

Will

Ah ? Il ne me paraissait pas être si dangereux que ça... Enfin, je ne l'ai pas vu longtemps mais dans mes souvenirs, je-

Hiyoshi

Laisse-moi finir avant de t'emporter. Sauf si finalement, tu as peur d'en savoir plus. Tu peux toujours te rétracter. Ça ne changera rien à ma vie que tu le saches ou non.


C'était à ce moment que Will comprit qu'Hiyoshi était sérieux. Plus il laissait une chance d'arrêter, plus le danger était réel. C'était Keiji, leur ami, qui lui avait expliqué ça. Il hocha vivement la tête en signe négatif pour inciter le démon à continuer. Il avait besoin de savoir.

Hiyoshi

Cette ombre, qui prend la forme d'un animal ou d'un objet pour tromper les personnes, s'appelle DREAM. Oui, comme rêve en anglais, mais c'est un acronyme qui signifie "Dream reckless eater at midnight". On pourrait traduire ça par l'imprudent mangeur de rêves à minuit. C'est moche mais ça résume bien la chose puisqu'il attaque souvent vers minuit.

Will

Donc cette drôle d'ombre est un mangeur de rêves... Hm. Il est venu s'en prendre à nos rêves cette nuit-là ? Mais comment tu l'as repéré ?

Hiyoshi

Je connais son existence. Je sais me méfier de sa présence. Mais ce qu'il faut savoir c'est qu'une fois son existence connue, il t'est impossible de rêver ou cauchemarder et ce jusqu'à la fin de ta vie. Ton sommeil n'est donc utile que pour reposer ton corps, et plus rien d'autre.

Will

- Hein ? Donc là, je ne serai plus victime de mes souvenirs la nuit ? Mais si par exemple, on a une magie qui nous fait oublier son existence, ça n'annule pas cette malédiction ?

Hiyoshi

Non. Tu ne rêveras plus jamais. C'était bien la seule chose qui te donnait un peu d'humanité et tu viens de la perdre. Mais je t'ai laissé fuir plusieurs fois. Par contre, c'est bien de savoir qu'il existe. Car ce monstre se nourrit de tes rêves en les échangeant contre des cauchemars. Il va chercher au plus profond de ton coeur pour trouver tes plus grandes peurs. En réalité, il te pique ton énergie dans ce procédé, mais gardons ça simple pour le moment. Ah. Et quand il en pique trop, il arrive que la victime meurt. C'est souvent comme ça que les gens meurent dans leur sommeil, paisiblement. Ou pas.  


Will resta un moment interdit. Il comprenait pourquoi Hiyoshi avait refusé de lui parler de cette ombre le soir où elle était venue les attaquer. Mais il ne regrettait pas sa décision. Il pouvait maintenant fermer les yeux sans craindre d'être hanté par ses souvenirs.  



L'attrapeur de rêves (Dream catcher en anglais) a donc été inventé pour arrêter le DREAM dans ses méfaits. Bien sûr, il est difficile de trouver un véritable attrapeur de rêves qui pourra contrer ce monstre, maintenant que la vérité s'est perdue pour laisser place à une superstition.

Pour qu'il soit un véritable attrapeur de DREAM, il doit avoir des propriétés magiques pour attirer le monstre dans l'ombre de son filet. En effet, comme le monstre est une sorte d'ombre (qui prend l'apparence d'un animal ou d'un objet pour tromper les personnes), il doit fusionner avec l'ombre de sa victime pour pouvoir l'attaquer. C'est là que l'attrapeur de rêves agit. Il l'attire dans son filet et l'oblige à fusionner avec sa propre ombre jusqu'au petit matin, où il finit brûler par les rayons du soleil.

Maintenant que vous connaissez son existence, dites adieu à vos rêves. Vous ne dormirez plus que pour vous récupérer de l'énergie, telle une machine en mode off. Mais au moins vous ne pourrez pas mourir à cause de ce monstre. Une bien piètre consolation, si vous voulez mon avis.
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07/11/16, 03:30 pm

Participation n°4
J’ai peur.
J’ai peur de Lui.

Lui.

Lui qui a tué ma famille.
Un soir.

Je me rappelle... Je me rappelle de la maison pleine de sang et des morceaux de macabés qui appartenaient aux membres de ma famille.
J’ai dans la tête l'image du visage monstrueux de cette bête déchirant le bras du cadavre de ma mère.
Je rêve encore de cette nuit où, attachée au mur, je regardais l’œuvre de ce monstre.

J’en ai peur.

Chaque nuit, aux alentours des deux heures du matin, je me relève en sueur et je cherche autour de moi les gens auxquels je tiens. Mais ils ne sont jamais là. Alors somplement je me rendors et revois une fois de plus cette nuit horrible.

***

Je dormais tranquillement dans mon lit, la couverture chaude recouvrant mon corps frileux. J’étais malade, la fièvre réchauffait mon front et mon cerveau tapait contre ma boîte crânienne. Mes yeux fermés par la douleur, je voyais des sortes d’ombres vertes, comme une fumée qui passait au noir et redevenait verte. La pendule de la cuisine sonna soudainement les onze heures du soir et le petit oiseau de paille sortait et émettait des piaillements douloureux.

Pensant que j’allais mourir à cause de ma maladie, un étrange bruit vint d’en dehors de ma chambre. La serviette sur mon front tomba lorsque je me suis relevée, apeurée. Enlevant la double couverture et sortant une jambe du lit, un autre son d’écroulement se fit entendre. Je serrai mon drap et régulai ma respiration qui s’emballait à chaque seconde. Le courage partait de mon corps fiévreux. Je commençais à avoir froid et le coucou de l’oiseau s’arrêta brusquement. Lui qui criait habituellement pendant deux bonnes minutes s’était arrêté avant la fin de la première.

Je su qu’il y avait quelque chose.

J’eu peur, très peur. Je pensais que j’hallucinais toute seule alors je regardais à côté de moi pour m’assurer que ma sœur était bien là, dormant tranquillement. La couverture sur sa tête, je la voyais trembler. Non elle ne dormait pas et entendait parfaitement ce qu'il se passait. Je n'hallucinais pas.

Je relevai entièrement la couverture pour la mettre au pied de mon lit et j’engageai un pied sur la moquette. Me relevant, je sentais ma tête tourner et je fus prise d’un vertige. Je tombai au sol, et tendis ma main sur ma table de chevet pour trouver mes lunettes qui m’aideraient à mieux distinguer l’interrupteur, près de la porte. Un pas. Deux pas. Je m’approchai doucement de la porte, tendant la main pour allumer la lumière dès que je rencontrerai le mur. Je jetai des regards à ma sœur qui n’avait pas bougé depuis. Ses tremblements faisaient craquer son lit. Epongeant la sueur qui perlait sur mon front brûlant, j’allumais la lumière d’un coup. Ma sœur, Suzie, se releva automatiquement et cria un « Noon ! » suraigu. Je me tournai vers elle, surprise et un peu énervée qu’elle ait criée ainsi.

- NON ! Il ne faut pas ! Éteints vite ! criait elle, les yeux exorbités.

Son corps était prit se soubresauts. J’allai vers son lit, demandant des explications. Elle n’arrêtait pas de crier qu’il fallait que j’éteigne la lumière, qu’Il allait venir. Directement dans mon esprit, je pensais à papa qui râlait dès qu’on faisait quelque chose de travers. Je lui demandai de se calmer, la rassurant qu’il était profondément endormi et que j’aimerai bien qu’elle se taise. Mon mal de tête augmentait de volume au fur et à mesure que je parlais.

- Justement ! C’est parce qu’il dort qu’il va venir ! continuait ma sœur dans son excès de folie.

Je lui dis que non et la recouchai. Elle commençait à me faire peur avec ses cris. A ce rythme là, elle allait vraiment faire venir notre père et il allait m’accuser d’avoir fait semblant d’être malade durant la semaine. La lumière s’éteignit toute seule et la salle fut replongée dans le noir. Prises de peur, nous nous serrâmes dans nos bras. Ses dents claquaient, son lit craquait et son corps tremblait. Elle avait vraiment peur et je ne savais pas pourquoi. Lui fredonnant une petite chanson où la peur gâchait le son, elle se calma un petit peu mais ses mains se crispèrent sur mon dos et mon bras. Ses ongles s’enfonçaient dans ma peau et je retins de peu un petit cri de douleur. La lumière hésitait entre revenir et partir, on la voyait s’éteindre et se rallumer, nous faisant voir et nous plongeant dans l’obscurité par intervalles irréguliers. Dehors, un vent hurlait. Dans la région où nous habitions, les tempêtes se faisaient courantes. Ce soir-là était un des soirs habituels de l’hiver sauf que j’étais malade et que des bruits anormaux se faisaient entendre en dehors de la chambre. Ce qui était pratique c’est qu’en cas de coupure de courant, un deuxième générateur se mettait en route. Donc nous n'étions pas affectés par les coupures d’électricité. Il était rare que le générateur tombe en panne. Il était tombé une fois seulement depuis que nous étions là et c’était dans les premiers jours, lorsque nous avions consommé trop d’électricité. Notre père nous gronda alors et nous imposa la règle de l’extinction des feux aux coups des neuf heures et demi.

La lumière du couloir brillait, on la voyait sous la porte. D’un coup, elle devint noir, comme si quelqu’un passait devant. L’ombre resta longtemps devant la porte. Ma sœur s’arrêta de respirer et de trembler sur le moment. Elle enfouit sa tête dans mon cou et je sentis les larmes glisser dans mon dos. Le silence vint dans la chambre, le lit avait arrêté de craquer sous les tremblements de Suzie. L’ombre disparut de derrière la porte et la lumière du couloir s’éteignit. On entendit des pas discrets s’en aller au bout du couloir pour aller vers la cuisine. Suzie me lâcha finalement.

La lumière revint soudainement dans la chambre. Rassurée de revoir clair, je tournai ma tête vers ma petite sœur.

Mon cœur manqua un battement.

Je criai, hurlai, braillai de peur. La douleur à ma tête revint telle une flèche et je tombai du lit à demie consciente. Mes yeux se fermaient légèrement, je voyais encore ma sœur dans un horrible aspect. Le sang coulait le long des draps pour s’étaler sur le sol. Même quand je fermai les yeux, je voyais sa tête qui se décomposait. Ses yeux sortant de leur orbite et tombant sur le drap, le sang sortir et dégringoler sur les joues. Ses lèvres qui s’ouvraient pour lâcher un cri rauque, le sang plein la bouche, y coulant le long du menton. Elle semblait regarder ses mains dont les ongles poussaient pour s’enrouler et couper les doigts. Le liquide visqueux recouvrant bras, mains et semblant détruire les membres. Un spectacle qui ne plut pas à mes yeux. Je voyais ma sœur se décomposer, j’avais peur, comme si ma folie me gagnait et m’emportait loin, dans un rêve épouvantable. Je perdais légèrement connaissance, mes yeux se fermant automatiquement quand je vis un globe oculaire tomber du lit.

Un bruit. Silence. Un bruit. Mon cerveau sembla se reconnecter, mes yeux s’ouvrirent lentement, très lentement. J’étais dans une inconfortable position. J’entendais des bruits horribles à côté de moi. Il faisait sombre, je ne voyais pas beaucoup de chose. Ma vue se vit bouchée par quelque chose de vert. Un vert très sombre. Je me relevai légèrement, les cheveux caressant la pierre sur laquelle j’étais allongée. Mes bras étaient attachés derrière moi contre le mur de brique. Des chaînes aux aux pieds m’empêchaient de me lever. Je voyais cette chose devant moi. On aurait dit un humain, presque. Sa peau verte était couvertes de cicatrices. Je voyais sa colonne vertébrale ressortir dans son dos. Il était accroupi, dos à moi. Une espèce de chevelure noire descendait jusqu’au sol. Le haut de son dos bougeait vers l’avant. Je remarquais des bras fins, osseux. D’un coup, il s’arrêta de bouger. J’entendis un reniflement et sa tête tourna vers moi. Je fus prise d’un frisson qui parcourut mon corps pour finir au bout de mes doigts. Il était vraiment laid. De grands yeux globuleux, des lèvres pulpeuse, il n’avait pas de nez, ou sinon il était aplatit sous la peau verte. Ses avants bras étaient couverts de sang. Il se tourna vers moi, un bras entre ses dents. Je reconnu le bracelet que ma mère portait. Lachant son en-cas, il approcha sa gueule de mon visage. Il sentait le fer. Sur un coin de sa bouche, du rouge s’étalait. J'essayai de distinguer derrière lui et je criai lorsque je distinguai parfaitement l’horreur. Une de ses épaisses mains cacha ma bouche pour que j’arrête de crier. J’avais peur, il faisait peur. Du bout de la main, il avait la tête de mon père… A ce que j’avais pu voir, il avait coupé le haut du crâne et réduit en bouilli le cerveau pour le boire. J’en fut prise de nausées, ressentant mon mal de tête. Ma folie continuait, le cauchemar avançait. La bête attrapa un cadavre non loin. Se redressant sur ses jambes maigrelettes dont on voyait tous les os et articulations, il revint vers moi et s’assit en tailleur. Je dûs regarder sa mâchoire de dents taillées en pointe mettre en charpie le bras de ma mère. Puis la jambe droite, l’autre bras, la jambe gauche, casser les os de la nuque dans un bruit effroyable et boire le sang goulûment. Mon cœur faisait des bonds dans ma poitrine. Pourquoi me faire voir ça ? Pourquoi ne pas me tuer comme les autres ? Le chien aussi y passait. La bête avait l’air d’apprécier la chaire de l’animal. Souriant en montrant ses dents, la bête se leva et alla en face. Il monta des sortes de marches et ouvrit une porte. La lumière entrait dans la pièce et me donnait encore plus mal à la tête. Luttant contre mon envie de me cogner la tête contre le mur, je regardais la monstre sortir de la pièce.

***

Le souvenir glacial de cette nuit me revient sans arrêt en tête. Pourquoi la bête ne m’avait elle pas manger comme tous les autres ? Peut-être m’avait elle fait autre chose. Peut-être n’avait elle plus faim. En tout cas, j’étais en vie. Le montre nous avait emmenés dans la cave de la maison, ce fut donc facile pour la femme de ménage qui venait une heure tous les jours de nous retrouver ici. Ou plutôt, de me retrouver ici avec les cadavres de mes parents. On ne retrouva pas le corps de la petite Suzie, les gens se demandaient pourquoi, mais je savais qu’on ne verrait plus une seule partie de son corps excepté le sang sur son lit. J’ai peur rien que d’y repenser. Ce monstre, cette bête… où est elle maintenant ? En regardant la télé, je vis plusieurs autres meurtres inexplicables dont parlaient la presse. En allant sur les lieux, je voyais les taches de sang et les traces laissées par ce monstre. Il s’en était allé vers les montagnes, loin de cette zone de tempêtes où j’habitais. Ce monstre, il restera dans un coin de mon esprit jusqu’à la fin des temps. Je dois être la seule qui l’ait vu. Mais pourquoi donc suis-je en vie ? Il a tué de trop nombreuses vies, ce monstre.
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07/11/16, 03:32 pm

Participation n°5
Nom : Mam's
Age : inconnue
Sévit depuis :cent ans environs
Sévit en : Amérique à Hailey uniquement
Taille : 1 mètre 80
Poids : 50 kilos

Apparence :
Mam's est une créature à stature grossièrement humaine d'après les rumeurs, elle serait grande et très mince à la limite du rachitique si on la compare à un être humain, ce qui fait les différences finalement sont nombreuses. Sa peau est foncé, entre le marron et le noir d'une couleur totalement uniforme sans tâche recouvert d'un duvet de la même couleur, aussi épais que des cheveux de nourrisson tous plaqué à la peau et brillant comme si il était en permanence mouillé. Au niveau de son ventre aucun nombril et la voyant de profil on ne peut imaginer qu'entre la peau de son ventre et celle de son dos il y ait plus de cinq centimètre d'épaisseur et que quoi que ce soit comme des organes digestif puissent y être existant. Ses bras sont d'une longueur anormal pour un être humain, le début de ses mains arrive au niveau des genoux quand elle se tiens droite et ses doigts, fin et pointue arrivent jusqu'en bas de ses mollet, on ne sait pas exactement ou commence ses ongles qui recouvre la moitié de ses doigts, ils sont usé, vieillis et fissuré par endroit, de la même couleur que des os fossilisé depuis des siècles.
Se tenant toujours courbé tel un bossus alors que son dos ne montre aucune irrégularité particulière, elle à tendance à marcher en titubant en se croisant les bras au niveau de la poitrine, du à la longueur de ses ongles, si elle marche dans des couloirs trop étroit elle griffe les murs y laissant des marques.
On à tendance à parler de Mam's au féminin mais nul ne sait si ce n'est pas un homme ou encore une simple créature ayant vaguement une carrure humaine, cela vient du fait que Mam's ne porte comme vêtement qu'une espèce de robe en aillons trouvé et salis par l'usure et le temps, sans manche, arrivant jusqu'a ses genoux. Personne n'a jamais vu son visage ni ses yeux et le peu d'image receuillis de nos jours sont trop sombre pour être exploités. Ses cheveux sont blanc en désordre, visiblement sale et en permanence mouillé à longueur des épaules, il y en à peu et par ailleurs on peut voir son crâne par endroit qui semble être identique à celui d'un humain.

Ce que les gens savent de Mam's :
Les seuls témoignage qui ont put être recueillit sont ceux d'enfant se rappelant clairement de Mam's qu'ils revoient régulièrement dans leurs cauchemars ou même leurs rêves ainsi que les commentaires des parents ayant entendu sa voix ou vu brièvement sa silhouette en pénétrant dans la chambre. Grâce à ses témoignage voila ce que l'ont sait.
Mam's est une créature ne venant que la nuit dans les foyés, peu importe que ce soit un appartement ou une maison luxueuse ou non. Elle ne viendrait que dans les familles ayant au moins un enfant âgé de moins de deux ans. Les enfants n'auraient aucun rapport les uns avec les autres et les familles n'ont elles aussi aucun liens hormis qu'elles vivent toutes à Hailey ce qui prouve que Mam's n'a pas de cible prioritaire ne se fiant qu'aux âge se moquant bien qu'il y ait plusieurs enfants dans la pièce. Après sa venue les parents retrouve toujours des griffures sur les habits de bébés et parfois sur le visage de l'enfant ainsi que la peluche du petit mise en pièce et éparpillé dans la chambre.
Les témoignage des enfants sont mitigés, certains ne ressente que de la peur en y repensant alors que d'autres se sente en sécurité. Les psychologue pense que Mam's serait une mère dérangé et rongé par un remord et qui viendrait voir les enfants dormir. Mais son comportement destructeur se rapprocherait plus de celui d'un père jalousant les enfants des autres, certains enfants auraient un cotés et pas l'autre et cela expliquerait leurs divers avis.
On ignore comment Mam's entre dans les maisons et appartement et comment elle en sort, quoi qu'il en soit c'est une créature doté de parole car elle est capable de dire le prénom de l'enfant, de nos jours les gens l'ont entendu répéter le nom plusieurs fois dans le baby phone. Mais on entend toujours un autre nom en plus de celui de l'enfant à ses cotés. "Paty".

L'histoire de Mam's :
Mam's est une créature résultat d'un voeux d'une enfant voulant offrir un être cher à un bébé ayant vécus dans le même orphelinat qui avait été prénomé Paty. Elle vit ce bébé de deux mois su la porte et souhaita qu'il ait une vie meilleure que la sienne. Elle pria alors dieu mais ce ne fut pas dieu qui l'entendit. Il fallait une mère aimante et un père fort pour veiller sur elle, elle se basa alors sur sa vie et souhaita que l'enfant est en un seul parents un mélange de deux sien. Seulement elle ne se rappelait que peu d'eux contrairement à la chose qui l'entendit. Mam's vit alors le jours, une créature difforme dénué d'envie hormis celle de veiller sur Paty. Malheureusement l'enfant mourut de maladie avant ses deux ans et Mam's devint alors différent. L'être l'ayant créer était l'origine de cette maladie et voulait éveiller en Mam's la partie sombre caché en elle. En effet les parents de l'orpheline était à la base des gens violent, détestant leurs enfant, ils en tuèrent même deux avant de se faire arrêter laissant la petite à l'orphelinat de ce fait. Alors Mam's vit en elle resurgir tout ses sentiments.Tiraillé entre le fait de vouloir veiller sur les enfants et les détruire. Elle est instable et choisit les enfants totalement au hasard mais ne revient jamais voir deux fois le même. Nul ne sait ce qui arriverait si elle croisait une fois le chemin d'un bébé s'appelant Paty et elle même doit l'ignorer.

---------------------

Son histoire est raconté comme une histoire de fantôme dans les familles de Hailey, nul ne sait si elle est réel ou pas, aucune des familles ayant vécus l'expérience de l'avoir eut chez eux n'est encore dans la ville. Mais si on est tatillon on peut constater que beaucoup de déménagement sont fait par des gens avec des enfants de moins de deux ans. On pourrait aussi voir le fait que des gens ayant déménagé bébé avec leurs familles ne reviennent habiter là bas qu'avec des enfants de plus de deux ans. Bien sur ce ne sont que des suppositions de gens un peu trop illuminés surement. En tout cas je suis fier de cette créature, j'ai bien respecté le voeux de cette petite fille orpheline, je vous conseil vivement la ville de Hailey, il y fait bon vivre, c'est un endroit épanouissant pour des bébés je trouve.
@Lily-Rose
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