[Le Fil Rouge] Tout n'est pas prohibé !

Au moins il avait bien comprit que c'était une taupe, en même temps le brun avait été persuadé qu'il en était une à la solde des italiens à la base, comme quoi il avait donc vraiment une tête d'espion? Car il avait pas une tête de filou et au contraire une tête d'ange? Genre toutes les perosnnes qui avaient de bonnes bouilles étaient des espions et ceux avec de sales gueules des hommes de mains, comme Sam c'est vrai qu'il avait une bonne tête de con! Quoi qu'il en soit le roux était gentil de croire qu'il avait des talents qui pourraient être utile à la famille, pour l'instant hormis la cuisine et le ménage il n'y avait rien qu'il semblait pouvoir apporter à vrai dire.

La conversation entre les deux hommes lui la trouvait un peu tendu, le cuisinier amateur les écouta donc se parler à son sujet en silence, il ne savait pas trop quoi dire et ne se voyait pas déclarer quelque chose de pertinent. De plus le chef de mafia avait ce sourire à son égard qu'il aimait beaucoup, ayant l'impression d'être unique et important pour lui, ce n"était surement pas le cas, il devait savoir charmer avec ce sourire depuis des années. Mais ce sourire à son égard lui faisait avoir confiance.

"J'ai hâte de commencer à apprendre avec vous alors." Sourit Sunny confiant.

Le repas reprit donc son cours et il semblerait qu'il soit soudainement devenue visible contrairement aux minutes d'avant cette drôle de conversation, c'était tans mieux, et bien plus agréable du coup. Terminant son unique part il s'étira, cette fois il n'allait pas faire sa forte tête et faire la vaisselle, il ne voulait pas se faire engueuler comme la veille au soir. Il se contenta donc de sourire et de venir époser les deux bol de riz au lait comme déssert, lui n'avait vraiment plus faim.

"Tenez, il en reste encore dans la cuisine si vous en voulez plus, je vais vite me laver." Déclara le blond avec un sourire radieux.

Après avoir eut l'accord le nouvel employé alla prendre des affaires dans son sac pour dormir dans des habits propre et à sa taille et surtout changer de sous vêtement puis il partit dans la salle de bain. Malgré qu'il aurait adoré prendre son temps il n'en fit rien, il n'était pas chez lui et ne voulait pas abuser, c'était déjà bien qu'il puisse se laver avec de l'eau chaude et des produits de qualités. Sortant de la salle de bain tout frais tout propre il repartit poser les affaires qu'il avait porté sur son sac dans un coin de la pièce.

« Quoi ? T’en prends pas ? », lança Sloan sur un ton suspicieux. Il regarda tour à tour le petit blondinet, puis son bol, avant de le prendre finalement mais sans lâcher des yeux son invité. Angus, à côté, avait déjà entamé le sien et couvrait de compliment Needles.

« Si t’en veux pas, je prends ta part, boss. » lança le roux, la bouche pleine. Cette réplique lui valut un regard noir et le brun rapprocha de lui son riz au lait comme s’il le protégeait au péril de sa vie.

« C’est bon, va te laver. », lança Sloan en faisant un geste de la main sans le regardait. Il était bien trop occupé à foudroyer l’homme qui voulait lui voler son riz au lait.

Angus attendit un peu pour parler à son parrain.

« Tu devrais arrêter d’être aussi parano. S’il avait voulu t’empoissonné, il l’aurait fait depuis longtemps. T’as vu cette petite tête d’ange ? Comment veux-tu qu’il fasse quelque chose de mal ? Il transpire l’innocence ce petit. »

« Que j’arrête d’être parano ? Je te rappelle que quelqu’un veut ma mort ! Et que ça peut venir de ma propre famille en plus. Je te rappelle que j’ai déjà pris une balle le mois dernier. Et c’est justement parce qu’il a une petite tête innocente qu’il est au-dessus de tous soupçons. C’est la taupe idéale !», dit-il en montrant la cicatrice encore fraîche à son épaule. Le brun avait eu de la chance sur ce coup-ci. Le projectile n’avait rien touché de vital et s’était contenté de traverser les chairs. Il n’avait eu aucune séquelle de cet incident mais sentait encore son épaule l’élancer. Il savait très bien qu’il n’aurait pas toujours autant de chance comme ça et qu’il avait intérêt à vite trouver le ou les responsables.

« Mais tu penses encore qu’il pourrait être un taupe des Italiens ? », demanda son ami, intrigué et qui ne suivait plus le raisonnement de son chef. Pourquoi lui confier un poste aussi important qu’être un agent double à quelqu’un en qui on avait pas confiance.

« Non, je ne crois pas. »

« Ça serait bien si tu en étais sûr. Tu vas lui confier quelque chose d’important quand-même. »

« Je sais bien ça. A ton avis, pourquoi penses-tu que je veille lui donner des leçons pour devenir une taupe ? »

« Pour qu’il puisse survivre ? » répondit Angus innocemment.

« Mais non ! Pour le tester et apprendre à mieux le connaître aussi. Je le pousserais jusqu’à ses derniers retranchements pour qu’il puisse me faire voir son vrai visage si c’est un agent double. »

« Tu es quand-même un grand parano… », soupira Angus, un peu dépité que Sloan ne pense même pas à la vie du garçon. Pourtant, son boss était plutôt de quelqu’un au grand cœur mais qui ne voulait pas faire voir sa gentillesse de peur de passer pour un faible. Peut-être était-ce le cas ici aussi ?

Soupirant une dernière fois, Angus se leva pour commencer la vaisselle, laissant Sloan entamer son riz au lait.

Le blond termina de ranger ses affaires et observa son nouveau patron toujours à table, il n'avait pas eut l'air ravi qu'il ne prenne pas de déssert, mais il n'avait plus faim, l'avait il mit de mauvaise humeur du coup? Bon c'était la fin de journée alors ce n'était pas très grave non plus, il allait partir dormir et demain ce serait oublié, il semblait du genre à vite passer à autre chose, à moins qu'il se trompe totalement. Vu comme le roux avait gardé son bol contre lui c'était que le dessert devait être bon en tout cas. Peut être devrait il faire un effort et en manger un tout petit peu pour lui faire plaisir?

Partant dans la cuisine le blondinet remercia Angus pour la vaisselle et récupéra un bol, se servant un quart de bol de riz au lait et prit une cuillère avant d'allé rejoindre son patron, voyant qu'il faisait preuve de bonne volonté il lui ferait peut être encre un sourire, il aimait bien son sourire, il y avait des gens qui avaient des sourires moches, voila c'était comme ça, à cause de la forme d ela bouche, de leurs dentition, mais ce n'était pas le cas du brun, il avait un très beau sourire.

"Le dessert ne vous plait pas? Demain matin la tarte aux myrtille aura bien reposé vous pourrez vous régaler au petit déjeuner avec." Sourit Sunny.

« C’est normal, petit », lança joyeusement Angus avant de le gratifier d’un sourire.

Sloan fit son bol lentement. Ce n’était pas parce qu’il n’aimait pas le dessert, mais plutôt parce qu’il le savourait. Sa mère lui avait appris à être raffiné et il avait pris l’habitude de ne pas se goinfre, surtout quand quelque chose lui plaisait. Et il avait un petit faible pour les desserts en règle généralement.

« Je préfère ça. », se contenta-t-il de dire, avec un petit sourire en coin, en fixant le bol que tenait son invité.

« Non, ça va. C’est que j’aurais préféré une bonne tarte. Elle a intérêt à être bonne, vu le temps d’attente qu’il y a. », rétorqua-t-il avant de lever les yeux vers Angus qui déposait une tasse de thé devant lui. Ses yeux exprimaient un merci que son ami avait appris à interpréter avec le temps. Sloan exprimait plus sa gratitude avec des gestes que des mots.

Il resta à table à bavarder surtout avec le roux le temps de boire son thé. Puis, il se leva et déposa sa tasse vide dans l’évier. C’était le maximum que le roi Sloan faisait pour aider. Et c’était beaucoup pour lui qui restait d’ordinaire les pieds sous la table. Ensuite, il se rendit dans une des chambres transformées en débarras et en ressortit de la literie qu’il jeta sur le canapé pour le petit blondinet.

« Couche toi tôt, pas de grâce matinée demain. », dit-il avant d’adresser un signe à Angus et partit s’enfermer dans sa chambre pour la nuit.

« Tu peux t’installer comme tu veux, petit, ne t’en fais pas pour moi. », lança Angus, sur son ton joyeux habituellement. Il finissait d’essuyer la dernière tasse.

A c'était donc ça qui semblait avoir fait froncer les sourcils de son nouveau patron songea le blond, c'était bel et bien car il n'avait pas prit un bol lui aussi, heureusement que ce dessert n'avait rien de bien consistant, c'était plus de la gourmandise, contrairement à une tarte qui était là pour bien blinder l'estomac si quelqu'un avait encore faim. Au moins là, pas de repproche, il avait aussi prit un bol, certes plus petit que les portions des deux plus âgés mais le geste était là et le maître des lieux l'avait remarqué ce petit éffort de sa part.

Ce pendant il fit la moue, le petit homme d'intérieur n'aimait pas qu'on doute de ses talents en cuisine et en pâtisserie, il savait ce qu'il faisait, nul doute que l'autre con là, Sam, ne lui avait jamais cuisiner des choses aussi bonnes, vu le temps qu'il avait mit le premier soir à se mettre en place dans la cuisine, un inutile vraiment cet attardé la. Lui savait faire, durant son voyage il avait apprit beaucoup et tout le monde était ravis de manger sa cuisine! Après tout son voisin était le fils d'un parain de la mafia italienne c'est bien ça? Donc il avait du bien manger durant son enfance et pourtant il adorait sa cuisine!

"J'ai appris de personnes très doués, elle sera bonne si personne n'y touche d'ici demain matin, je la ferais à peine chauffer pour qu'elle soit à peine tiède." Répondit Sunny.

Certes il ne savait pas se battre ou se défendre et encore moins manier une arme, mais la cuisine il savait faire et n'aimait pas qu'on doute de ses talents! Il était génial un point c'est tout! Il termina rapidement son bol cependant, laissant les deux plus âgés parler entre eux, se demandant quand est-ce qu'il allait dormir. La réponse vint finalement après avoir déposer son bol dans l'évier et sourit au grand patron.

"Merci, je suis un lève tôt donc quand je ne dors pas chez moi alors ça ira." Affirma t'il en croisant les bras derrière son dos.

Le blond souhaita la bonne nuit à son nouveau patron avant d'installer son lit d'appoint sur le canapé, heureusement qu'il pouvait s'endormir a peu près n'importe ou, après tout, la nuit d'avant il l'avait passer contre un mur par terre à cause de l'autre connard, donc ce canapé était parfait à cotés. Cependant n'allait il pas gêner le roux? Bon il restait deux fauteuil pour qu'il s'installe mais quand même... Finalement il haussa les épaules et s'allongea sur le canapé, se couvrant.

"Il reste du riz au lait si vous avez faim durant la nuit et ne vous en faites pas pour la lumière ou le bruit, je dors comme un mort." Sourit Sunny.

Finalement le blondinet s'endormit après dix minutes à compter les serpents dans sa tête, oui certains c'étaient les moutons, lui c'était des serpents et alors?! C'est mignon aussi les serpents! Il dormit en plus de ça très profondément comme toujours, se moquant bien de si Angus faisait des allés retour ou non durant la nuit. Aux premières lueurs du jour le blond se réveilla en baillant et partit directement aux toilettes avant de revenir dans le salon, se frottant les yeux, assit sur le canapé enroulé dans la couverture. Il avait bien dormi mais il allait devoir s'activer pour que la table du petit déjeuner soit mise avant le réveil du chef.

"Bonjour monsieurs Angus." Bailla t'il. "Vous préférez un café ou un jus d'orange pour le petit déjeuner?"

Avant d’aller au lit, Sloan avait lancé un petit regard dubitatif à son invité. Pour lui, ce n’était pas qu’on apprenait avec les meilleurs qu’on devenait forcément doué. Il en avait vu des gens apprendre avec le meilleur entraîneur de boxe et être pourtant très mauvais. Son père lui avait fait prendre des cours durant son enfance et il avait choisi le meilleur dans le domaine. Les cours étaient chers, mais rien n’était trop cher pour donner la meilleure des éducations à ses fils pour pouvoir passer la main de sa famille sereinement. Et comme les leçons étaient onéreuses, il y avait que des petits fils de bonnes familles qui y assistaient. Ces petits riches étaient très loin d’être bons. Certains se débrouillaient bien et s’en sortait, mais Sloan restait le meilleur de son cours et les dépassait même de loin pour ceux qui étaient empotés. Il battait même régulièrement son frère aîné. Il avait pu donc être témoin que ce n’était pas parce qu’on apprenait avec les meilleurs qu’on le devenait. Si tu étais nul à la base, tu ne pouvais qu’espérait devenir correct. Alors ce n’était pas une garantie pour lui. Mais ça, il n’en dit rien car cela ne s’appliquait peut-être pas au petit blondinet. Il lui avait bien prouvé qu’il savait cuisiner avec les repas qu’il lui avait déjà préparer. Toutefois, la tarte aux myrtilles, c’était sacré pour lui et il était très exigeant avec.

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« Merci petit, et t’en fais pas, je suis discret. Je ne vais pas tarder à me mettre au lit aussi. » dit-il en faisant un peu de rangement pour que tout soit parfait. Son boss ne faisait pas grand-chose, mais il était maniaque et voulu que tout soit nickel.

Le roux, après avoir fini, s’installa avec sa couette attitrée dans le fauteuil qui se trouvait le un coin et avait vu sur la porte d’entrée. Il était dans un angle mort du salon ce qui permettait de ne pas être vu depuis une fenêtre. Sur la petite table à côté, il posa un fusil chargé et deux revolvers, eux aussi prêt à l’emploi. Si Angus avait été choisi pour ce job, c’était qu’en plus d’être un excellent tireur, il avait le sommeil léger et de très bon réflexe. Alors, même s’il s’endormait, il serait opérationnel si un intrus essayer de s’introduire dans l’appartement pour nuire à son patron.

Au petit matin, le roux se leva avant tout le monde et parti à la douche. Pendant ce temps, Sloan déjà éveillé depuis un moment, sortit finalement de son lit pour faire des pompes et des abdominaux dans sa chambre.

« Bonjour petit, bien dormi ? Je prends du café, mais il est déjà prêt, je l’ai préparé avant d’aller à la douche. Prépare un jus d’orange pour Sloan par contre. Il prend les deux le matin. », dit-il en s’essuyant les cheveux avec une serviette. Ayant eu vent de la crise que son boss avait fait la veille pour un café mal préparé, Angus avait eu pitié du garçon et avait préféré s’en occuper car le brun n’était pas le plus aimable au réveil.

Le blond sourit au garde du corps, il était content de le voir lui au réveil et non l'autre connard comme la veille au matin, c'était bien plus agréable devoir quelqu'un de bonne humeur plutôt qu'un con qui faisait la gueule, de plus il semblerait qu'il ne se soit pas lever en retard vu que le grand patron n'était pas encore dans la pièce, de toute façon il l'aurait surement réveiller si ça avait été le cas et pas de la manière la plus délicate surement. Il regarda donc le roux qui semblait sortir de la douche surement vu qu'il s'éssuyait les cheveux et bailla de nouveau.

"Merci c'est gentil."

Le nouvel employé était reconnaissant de cette attention, certes maintenant qu'il savait comment faire avec quel dosage il ne se râterait plus et n'énerverait plus le grand brun avec du café dégueulasse mais c'était gentil de la part du roux de l'avoir fait quand même. Il se leva donc et plia sa couverture qu'il rangea dans un coin avec son coussin car il ne voulait pas que ça gêne et prit ses affaires, se se changeant rapidement dans la salle de bain il reposa ses habits de nuit sur son sac avant de partir en cuisine.

Sans attendre le blondinet vérifia l'état de sa tarte, elle était parfaite et l'odeur même froide était délicieuse mais il la mit cependant à peine à réchauffer dans le four pendant qu'il pressait des oranges pour lui et legrand chef . Une fois tout prêt il vint tout mettre sur la table et fit un sourire radieux en voyant son nouvel employeur dans la pièce.

"Bonjour monsieur Sloan."

Angus jeta la serviette sur le canapé après s’être séché les cheveux. Réalisant qu’il avait laissé ses armes sur la table à côté de son lit improvisé, il s’empressa de les ranger. Bêtement, il ne voulait pas que le petit blondinet ne les voie, jugeant qu’il était trop jeune pour ça. Il voulait préserver ce garçon qu’il jugeait trop jeune et innocent pour être plongé dans ce milieu. Il avait envie qu’il garde son innocent le plus longtemps, si possible. Il les rangea discrètement pendant que Needles s’occupait de presser les oranges et de mettre la tarte au four. Puis, il alla réchauffer le café qu’il avait fait un peu plus tôt pour que son boss l’ait bien chaud. Il savait qu’en sentant l’odeur de ce breuvage, Sloan sortirait de sa tanière. Il avait entendu des bruits provenant de sa chambre, signe qu’il était éveillé. Quand l’odeur de l’arabica se répandit dans la pièce et se diffusa dans le reste de l’appartement, le brun ouvrit la porte. En sous-vêtement et ruisselant de sueur à cause de ses exercices matinaux, Sloan s’approcha d’eux.

« Bonjour », se contenta-t-il de répondre sur un ton un peu sec et un regard peu aimable. Bien qu’il soit réveillé depuis un moment, il était encore levé du mauvais pied. Un bon café serré lui ferait passer son humeur.

« Je vais prendre une douche, prépare moi mon café Angus. », lâcha-t-il avant d’aller dans en direction de la salle de bain.

« Bien boss. Je t’ai sorti tes affaires. », dit-il avant de servir une grande tasse de café et de la poser sur la table. Puis, il s’installa sur une des chaises.

« Elle sent bon ta tarte ! Ça donne encore plus faim ça ! », ajouta-t-il avec un large sourire ce qui contrastait énormément avec le brun.

« Sloan n’est pas du matin. Mais après son café ça ira. Ne t’en fais pas, il n’a rien contre toi. », continua-t-il. Il ne savait pas si le jeune homme avait besoin d’être rassuré, mais il préférait le mettre au courant. Il avait bien pris soin d’ajouter ça une fois qu’il avait entendu l’eau couler car sinon son ami d’enfant lui reprocherait de trop le materner. Il savait que son boss aurait raison, mais c’était tout de même plus fort que lui.

Voyant le regard et le ton du brun, le blondinet rangea son sourire se demandant ce qu'il se passait, la veille il n'avait pas été aussi désagréable au réveil alors pourquoi? Il avait fait quelque chose de mal peut être? Vérifiant autour de lui il ne trouva rien qui aurait put mettre l'autre en colère contre lui de bon matin, ses affaires étaient rangé soigneusement dans son sac dans un coin, les linges de nuit sur ce même sac, il n'avait rien renversé par terre et tout était prêt à temps pour son réveil, en plus lui était déjà frais et habillé donc il ne pouvait pas lui repprocher d'être en retard pour son premier jour officiel au sen de la mafia. Alors pourquoi?

Prenant place il remarqua que son patron était en sous vêtement et en sueur, un cauchemars? Non il semblait bien réveillé, peut être faisait il du sport au levé du lit, Enzo en faisait lui, il le savait car le parquet grinçait et il l'avait entendu plusieurs fois sans savoir ce qu'il faisait, jusqu'a lui avoir demandé de vive voix, le sport au réveil lui ne l'imaginait même pas, lui ayant du mal à émergé tans qu'il n'avvait pas les dents brossé et le visage débarbouillé.

"Je vois, merci de le précisé, j'ai cru que j'avais fais quelque chose de mal sans savoir quoi, donc je cherchais ce que j'avais bien put faire." Avoua Sunny en soupirant soulagé.

C'était bon à savoir, heureusement que le roux était là car sinon il allait continuer de chercher ce qu'il avait bien put faire! Soudain il se rappela qu'il devait prendre sa cuillère de truc là, l'huile d efoie de morue, soit disant d'après son nouveau patron ça llait lui faire du bien, lui doutait que ça le rende plus ou plus fort mais bon, si ça lui faisait plaisir il allait le faire. Rapidement il alla dans la cuisine chercher cette chose et en prit sans même sentir l'odeur une cuillère, c'était bien dégueulasse dis donc. Le blond revint a table et bu une gorgée de jus d'orange.

"Monsieur Angus ça apporte quoi l'huile d efoie de morue? Car c'est bien dégueulasse je trouve."

« Non, ne t’en fais pas pour ça. Il est souvent de mauvais poil. C’est un peu la roulette russe avec lui. Parfois il est de très bonne humeur, puis le jour d’après, il est grognon. Et je dois t’avouer que c’est souvent le premier cas. Quand il dot mal, il n’est pas d’humeur le matin. Et en ce moment, avec toute cette pression, il est à cran et ça se répercute sur son humeur. Enfin, là ça va à peu près. On a de la chance. », répondit Angus en riant. Il espérait vraiment que le petit blondinet pourrait un peu plus se détendre en présence de Sloan et voir à quel point c’est une belle personne et qu’il n’était pas seulement un démon inspirant la terreur. Ses hommes ne le respectaient pas uniquement parce qu’ils avaient peur de lui. Pour l’instant, son ami ne faisait pas vraiment d’efforts pour montrer ses qualités. Alors, il faisait ce qu’il pouvait pour faire voir à la petite tête blonde qu’il ne risquait pas à chaque fois que Sloan ouvrait la bouche de se faire réprimander violemment.

« L’huile de foie de morue ? », dit-il avec une grimace de dégoût en se rappelant des nombreuses cuillères qu’il avait dû ingurgiter au cours de son enfance.

« C’est pour aider à la croissance et pour pas être tout rachitique ça. Qu’est-ce que j’ai pu en avaler de ce truc. C’est vraiment pas bon. », ajouta-t-il en grimaçant de nouveau.

« Oui, mais c’est bon pour la santé et il en a fort besoin. », lança Sloan qui sortait de la salle de bain avec juste une serviette sur les hanches et il se séchait les cheveux avec une autre.

« Avec un peu de chance, il ne sera plus rachitique. Enfin, ça fait pas non plus des miracles mais ça peut pas faire de mal. Il faut souffrir pour devenir un beau jeune homme. », ajouta-t-il avec un petit sourire en coin tout en se frictionnant les cheveux. La douche l’avait un peu détendu mais quelque chose sur son visage disait qu’il ne valait mieux pas le provoquer. Puis, il alla dans sa chambre pour s’habiller et en ressortit en costume très élégant.

« Bon alors, elle donne quoi cette tarte aux myrtilles ? », dit-il en s’installant sur une chaise tandis qu’Angus poussait vers lui un café bien fort. Il en bu quelques gorgés avant de s’exclamer, « il est parfait ce café ! Tu t’améliore. »

Angus fit un petit signe à Needles de ne pas dire que c’était lui qui avait préparé le breuvage et lui laissa s’attribuer les louanges.

Le brun était juste comme tout le monde, quand il dormait mal il était de mauvais poil et parfois sans raison, lui aussi de temps en temps, même en dormant bien, il se réveillait et avait envie d'envoyer tout le monde se faire mettre, sans raison comme ça, un oiseau qui d'habitude l'enchantait au réviel bah là il lui lançait un truc, sans raison. Bon en vivant auprès de son patron il allait prendre sur lui si cela arrivait bien sur, il ne comptait pas envoyer pètre quelqu'un qui pouvait le tuer en un claquement de doigt, question de survie évidement et la survie, ça le connaissait bien!

Le blond prit une seconde gorgée de jus d'orange pour faire passer le goût horrible de ce truc en écoutant le roux, ça l'aiderait à grandir ça? Pourtant c'est à base de poisson non? Le poisson ça faisait grandir? Penchant la tête sur le cotés il réfléchit en silence un peu perplexe. Soudain la voix du maître des lieux ce fit entendre et il se tourna pour le voir, quelle superbe vision vraiment, il se rendait compte que les femmes avaient bien de la chance les garces, de pouvoir profiter de tout ça, vraiment beaucoup de chance. Il détourna cependant vite les yeux en voyant ce sourire, y'en avait pas de beaux comme lui d'ou il venait c'était certain!

"Je n'ai jamais été bien épais même en mangeant très bien chez moi mais si ça peut au moins me faire grandir ça serait bien, on me prendrait moins pour un gosse." Soupira Sunny.

Il avait beau avoir l'habitude il n'aimait pas qu'on le prenne pour un gamin de quatorze ans, en plus avec son prénom personne ne le prenait jamais au sérieux, c'était lassant vraiment et rageant à la fois. Finalement le chef revint habiller et comme les deux jours d'avant, il avait une classe folle, la chance de pouvoir porter de beaux costumes et surtout que ça lui aille! Car bon certains portaient des costumes et étaient juste ridicule avec. Il lui servit une part avant de servir Angus puis sa propre personne.

"C'est monsieur Angus qui m'a montré." Sourit Sunny l'air de rien. "Je ne l'ai pas encore goûté mais je ne me suis pas râté c'est sur, j'ai fais comme d'habitude, surveiller la cuisson, à vous de jugez."

Hors de question de s'atribuer tout les compliments mais nul doute que le petit nouveau allait demander au gentil garde du corps de lui montrer le dosage qu'il utilisait, histoire que les matins suivant il puisse le refaire, sinon ils allaient se faire griller direct si un jour le café n'était pas assez fort! Il prit une bouchée de sa tarte et sourit, elle était comme il fallait, en même temps les ingrédients étaient d'une qualité folle, les myrtilles surtout, le plus important de tous surtout.

"Alors?"

Angus se mordit la lèvre inférieure en entendant le début de la phrase du petit blondinet. Il avait même rentré sa tête dans les épaules et s’attendait à voir Sloan éclaté. Mais finalement rien ne se passa. Needles n’avait pas avoué la vérité mais avait trouvé un moyen de ne pas s’attribuer tout le mérite de cette réussite. Demain, il allait lui apprendre comment faire pour que cela ne soit plus un mensonge. Le brun semblait bien prendre la chose alors que le roux aurait plutôt pensé qu’il enverrait une méchanceté au petit.

« Angus a toujours été un excellent professeur. », se contenta de dire le boss avant de continuer de voir son café. Il se laissa servir une part de tarte, et l’examina une fois dans son assiette. L’aspect était correct et l’odeur alléchante. Son ami d’enfance semblait se régalait mais il ne fallait pas se fixer sur ses goûts. Parfois, ils étaient un peu douteux. Après l’avoir regardé pendant un moment, il coupa un morceau avec sa fourchette à gâteau et avala un morceau. Il devait reconnaître qu’elle était plutôt réussie. Ce n’était pas la meilleure tarte aux myrtilles qu’il avait mangé dans sa vie et celle de sa mère était loin d’être détrônée, mais elle était très bonne. Et le brun s’y connaissait. C’était son dessert favori.

« Oui, c’est pas mal. », répondit-il en continuant de manger avec appétit.

« Elle est très bonne ! », renchérit Angus, avec la bouche pleine.

«Je ne me rappelle pas d’avoir appris à parler la bouche pleine . », lança Sloan.

« Désolé, boss. », se contenta de dire Angus après avoir déglutit et sans vraiment le penser. Il savait bien que son boss voulait que ses hommes aient de bonnes manières. Selon lui, ce n’était pas parce qu’on faisait un boulot peu recommandable qu’on devait se comporter comme des sagouins.

Le reste du repas se passa calmement et Sloan et Angus abordèrent des conversations banales. A la fin du petit-déjeuner, le futur parrain se leva de table.

« Quand tu auras fini la vaisselle, retrouve moi dans mon bureau. », lança-t-il au petit blondinet.

« Angus, tu peux partir, Sam devrait arriver d’une minute à l’autre. Tu peux aller te reposer, on se voit tout à l’heure. »

Pas mal? Juste pas mal? Le blondinet se sentirait presque vexé mais il pouvait y avoir pleins d'explications à ce simple pas mal. Peut être que le brun ne disait jamais clairement quand quelque chose était très bon histoire que le cuisinier ne se repose pas sur ses aquis ou peut être que lui l'aimait plus ou moins sucré que la tarte qu'il avait actuellement fait. Après tout lui même détestait celle de sa mère car elle ne mettait pas assez de sucre et prenait des myrtilles pas mûr pour qu'elles soient bien amer comme elle l'aimait elle, dégueulassse soit dit en passant! Au moins Angus lui disait qu'il aimait, y'avait pas de petite victoire et puis ce n'était pas comme si son chef n'aimait pas, même si pour lui, le terme pas mal, ça voulait juste dire passablement mangeable. Et il ne comptait pas terminer sur un pas mal, il allait lui en refaire et il allait dire que c'était bon bordel de merde

Le plus jeune se contenta de faire en sourire en réfléchissant à comment améliorer le dessert, malheureusement sans demander clairement a son chef ce qui n'allait pas il ne pourrait pas progresser! Il tenta donc de penser à autre chose, écoutant les deux parler, dans leurs comportement parfois ils semblaient se connaître depuis longtemps et pourtant il y avait toujours ce petit truc qui cassait tout, pas comme avec le gentil docteur de la veille, peut être car ils souhaitaient garder le "patron employé" en priorité et non lamitié de longue date? Qui sait, ça ne le regardait pas, mais cela l'intrigait grandement.

"D'accord, a plus tard monsieur Angus."

Sans attendre le nouveau débarassa la table, finalement il restait qu'un quart de la tarte, comme quoi elle avait plut et pas qu'a Angus! Il la couvrit donc de nouveau et la laissa sur la table de la cuisine, puis il s'occupa de tout débarasser et faire la vaisselle rapidement, l'autre connard allait arrivé, il n'avait pas envie de le voir alors autant vite aller dans le bureau, au moins il ne le verrait pas en tête à tête avec sa gueule de con! Il arriva donc devant le bureau et frappa, attendant qu'on lui dise d'entrée il s'exécuta ensuite.

"J'ai fini."

Une fois dans son bureau, Sloan s’installa à son bureau et soupira devant la pile de paperasse qui l’attendait. Il devait vérifier tous les rapports de ses hommes pour s’assurer que l’argent en échange de la protection de leur famille soit bien payé. Les O’Brian avaient la main mise sur plusieurs commerces. Leur territoire était vaste et cela demandait beaucoup d’hommes pour gérer tout ça. Et qui dit beaucoup d’hommes sur un grand territoire, dit énormément de paperasse… Son père était tellement carré et ne voulait pas que le moindre sous lui échappe, qu’il avait mis un système de rapport. A chaque fois que des sbires allaient récupérer leur dû, ils devaient noter où, quand, combien, comment ça s’était passé et si la tâches avait été concluante. Et tous ses papiers, c’était sur le bureau du brun que cela atterrissait… Chaque semaine il devait tout traiter et rapporter ça à son père. Ces derniers jours, il avait pris un peu de retard et les colonnes de papiers lui semblaient immenses. Il allait devoir passer la journée dessus pour être sûr de tout finir.

« Parfait ! », dit-il en relevant la tête de ses documents. « Prend place sur une chaise. »

Sloan rangea un peu son bureau pour faire de la place avant de vraiment porter toute son attention sur le petit blondinet.

« Les événements sont allés un peu vite ces derniers jours, et je me rends compte qu’on ne ta pas briefé sur nos règles. Elles sont strictes, et les enfreindre peut-être passible de la peine de mort. Règle numéro un, ne pas courtiser la femme d’un autre membre de la famille et encore moins commettre l’adultère. » commença le brun en se disant que le garçon n’allait certainement pas être tenté par ça. « Numéro deux, ne pas voler. Numéro trois, ne jamais parler de la mafia aux civils et à d’autres mafieux rivaux. Ce qui se passe au sein de la famille, reste entre nous. Règle numéro quatre, ne pas tuer un membre de la famille, à moins d’en avoir reçu l’ordre. Règle numéro cinq, ne jamais porté plainte à la justice et si tu te retrouves en prison, ne jamais s’enfuir de prison, si tu y es, c’est que tu dois y être et être puni de t’être fait prendre. Numéro six, et pas des moindre, respecter l’Omerta. », Sloan tiqua sur le nom italien de la loi du silence. Il avait du mal à admettre qu’ils avaient pris ça des Italiens.

« Il y a un rite de passage pour faire parti de la famille. C’est de tuer un homme. Mais je ne t’en vois pas capable, et ça prendrait trop de temps pour te pousser à tuer. Alors on va mentir sur ça. Pour l’instant, tant que tu n’es pas assez formé à mon goût, tu resteras dans mon ombre et une fois près, on te présentera aux autres branches de la famille comme étant un nouveau membre. Très peu de mes hommes savent ton existence et se sont les plus fidèle. On t’attribuera les mérites d’un meurtre pour valider ton entrée. Tu as des questions pour l’instant ? »

Une fois dans le bureau le plus jeune ferma derrière lui histoire d'avoir la paix, c'était un entretien privé alors l'autre connard n'avait nul besoin d'entendre quelque chose en arrivant comme une fleur en remuant la queue comme un bon toutou. Il vint ensuite s'asseoir et remarqua la paperasse sur le bureau, évidement qu'il y en avait, le brun était quelqu'un d'important et aucune organisation quelle soit criminel ou non ne pouvait perdurer sur le long terme sans avoir des notes, des contrats, des résumés et compte rendu, des lvires de compte même, des rapports enfin ce genres de choses classique, sinon ce serait l'anarchie et surement que beaucoup des papiers ici présent ne devaient pas être vu par n'importe qui, surement nul doute que le grand chef ce serait déchargé de cette tâche ennuyeuse.

Une fois assit le blond regarda son patron qui prenait la parole, éffectivement tout était allé très vite, trop même selon lui mais qu'importe, il ne pouvait pas revenir en arrière. Les rgles étaient simple et même évidente, il fallait vraiment le préciser qu'il ne fallait pas voler la femme d'un autre? Ce n'était pas normal dans les grandes villes?! Mais étrangement il ne posa pas la question, si son patron le précisait c'était que ça avait déjà du arrivé et foutre la merde, les femmes tiens, toujours à foutre la merde songea t'il sans en dire mot. Ne pas tuer sans autorisation, tenir sa langue, tout était assez clair

La seconde partie le dérangea cependant, effectivement il n'était pas prêt à tuer et qui sait si il le serait un jour, souhaiter la mort de quelqu'un c'était facile, menacer aussi mais en venir à l'acte c'était autrement plus complexe pour lui. Quand on lui demanda enfin son avis l'ex de la campagne hésita à poser une question assez bête.

"Tout est clair et limpide mais... Même si on m'attribu les mérites d'un autre pour me faire rentré, cela ne va pas poser problème si un jour je suis devant le fait accomplie et ne parviens pas à.. A tuer ?" Demanda Sunny en se massant la nuque.

Sloan s’attendait à plus de questions de la part du blondinet après lui avoir exposer toutes les règles des O’Brian. Le garçon avait de la chance d’être tombé dans une famille où les règles étaient beaucoup plus strictes. Le brun avait entendu qu’au-delà de l’océan, au Japon, les hommes de main se coupaient les doigts quand ils commettaient une petite erreur. Et dans d’autres, il n’y avait aucune règle et c’était l’anarchie.

Mais non, se ne fut pas une montagne de questions qu’il eu droit mais à une seule et pas des moindres. A vrai dire, Sloan n’avait pas pensé à cette éventualité. Il mit un petit moment à réfléchir à ça avant de reprendre la parole.

« On t’assignera à une tâche où tu n’auras pas besoin de tuer. Et si jamais tu devais te retrouver dans cette situation, et bien dis toi que ça sera la vie de cet homme ou la tienne. Tu devras faire un choix, et j’espère que tu choisiras le bon. Mais je t’entraînerais pour que tu n’aies pas à hésiter. », dit-il avait un petit sourire en coin.

« Je compte bien t’endurcir avant de te jeter dans la gueule du loup. Tu devras aussi apprendre des choses sur les plus hauts placés. Je te donnerais tous les renseignements qu’il se doit. Comme ça, ça évitera que tu te retrouves dans une situation embarrassante. Car si tu es démasqué, c’est sur moi que les problèmes tomberont. Donc, si ta vie est en danger, la mienne aussi. Garde bien ça à l’esprit. Tu ne mettras pas seulement ta vie en danger mais aussi la mienne. Nos deux vies seront liées. Tu seras responsable de ma vie, et moi de la tienne. »

Le brun se tourna vers son bureau et chercha un dossier sous une pile de papier avant de le tendre à Needles.

« Là-dedans, se trouvent toutes les informations sur les personnes les plus importantes dans la famille. Tu ne dois le faire voir à personne, tu m’entends ? C’est toutes les informations que j’ai pu récolter en menant mon enquête. Lis-le et mémorise tout son contenu. »

Ce serait fort aimable en effet de le mettre sur un poste disons plus calme que ceux des autres sbires songea le blond, tout le monde n'était pas fait pour ce genres d'emplois à risque ou il fallait tout les jours hôter des vies pour sa propre survie. L'administratif c'était ennuyeux mais il trouverait ça bien plus judicieux que tueur à gage vraiment. Serveur dans l'un des bars aussi, il savait faire et cela semblait bien plus calme comme travail, mais non le grand chef voulait faire de lui une taupe, si tout se passait bien il n'y aurait pas de soucis... Si tout se passait bien...

Leurs vies étaient liés, c'état presque romantique comme façon de voir les choses, lui ce qu'il voyait c'était que si il faisait une bourde c'était lui qui allait mourir en premier et le brun l'apprendrait plus tard en voyant les soucis lui tomber dessus, mais c'était gentil comme façon de le rassurer, bien plus que le fait qu'il voulait l'endurcir, en vu du milieu, il ne parlait surement pas juste d elui faire prendre du muscle.

"En vu de l'épaisseur je pense que demain ce sera bon, si je suis au calme." Avoua Sunny en prenant le dossier. "Sinon après demain."

Il était assez épais mais par chance dame nature lui avait offert une capacité de mémoire assez impéssionnante mais il se devait d'être franc, travailler au calme était bien plus favorable à la mémorisation de données que de travailler dans un endroit bruyant à se faire déranger toutes les deux minutes. Un moment ou un autre il allait bien falloir que son nouveau patron lui laisse un espace pour qu'il puisse avoir la paix non? Déjà deux jours sans avoir d'intimité que sa douche et ses moments aux toilettes, pour quelqu'un de peu sociable c'était énorme.

"Vous allez quand même prévenir Sam? Quil me frappe pas en croyant que je vous ais volé un dossier." Deemanda le blond toujours méfiant des réactions du débile.

Sloan, dubitatif, leva un sourcil et observa le petit blondinet. Avait-il vraiment conscience que toutes les informations qui étaient dans ce dossier étaient denses ? Ce n’était pas seulement un trombinoscope avec des noms en dessus pour identifier qui était qui. Il y avait bien des photographies des membres les plus importants, mais pas seulement. Ou pouvait trouver une petite biographie concise, ainsi que les liens que chaque membre pouvait entretenir avec les autres et également quelques secrets et des emplois du temps précis pour les plus hauts gradés. Le brun ne savait pas si le garçon réalisé vraiment que tout cela n’était pas à prendre à la légère ou s’il avait une mémoire hors norme. Il ne voulait pas seulement qu’il lise tout, il voulait qu’il s’imprègne de tout le contenu et qu’il puisse le réciter par cœur.

« Deux jours grand max pour tout retenir ? Vraiment ? Tu réalises bien qu’il faut que tu te rappelles de tout correctement pour ne pas faire d’erreur, et que pour vérifier que tu connais tout, je t’interrogerais régulièrement dessus. Je vais te tester sur tes connaissances et ne pas te laisser en pâture sans m’être assuré que tu ne feras pas d’erreur. Alors, prend plus de temps pour que tout rentre correctement dans ta tête. De toute façon, ce n’est pas pressé. Je préfère que tu prennes le temps plutôt que tu bâcles ça. Et pour Sam, je lui dirais que c’est un dossier sur le fonctionnement de notre famille, avec les limites de notre territoire ou une connerie du genre, je le mettrais au courant. Parce que s’il croit que tu as volé un de mes dossiers, il ne se contentera pas de te frapper, mais il te tuera. », dit-il un petit sourire avant que quelqu’un vienne frapper à la porte. « Tiens, quand on parle du loup. Oui entre. »

« Bonjour boss. » lança Sam en ignorant totalement Needle. « Je vous ai rapporté vos courses. »

« Parfait, Needle, va donc les ranger et commencer à étudier dans le salon le dossier de règles que je t’ai donné avant de faire le repas. J’ai a parlé avec Sam. On commencera cet après-midi ton entrainement sportif. »