[Prince of Tennis] [M] Le collier des aveugles

Finalement son évaluation du lendemain c'était plutôt super bien passé, mieux qu'il ne l'aurait crus d'ailleurs en vue de sa note final, il fallait croire qu'Atobe était un porte bonheur ou quelque chose comme ça, ou c'était simplement un contrôle facile un point c'est tout. En tans qu'adorateur de la logique et des sciences Kenya ne croyait pas du tout au destin ou aux choses comme ça, mais le hasard oui, sa existait bel et bien et puis, il fallait bien un peu de fantaisie dans ce monde de dingue, parfois ça faisait du bien de se dire que certaines choses arrivaient comme ça au bonheur la chance et pas irrémédiablement par une suite logique d'acte de choix et d'actions.

Mais tout n'était pas non plus rester tout beau tout rose, une semaine après le départ du King de Hyotei lui même le grand Speed Star c'était fait renvoyer de son baito de fortune, il fallait croire que quelqu'un avait vu Atobe sortir de son immeuble et cela n'avait pas du tout plut à l'host numéros un ce chère Ren, il aurait put éviter le renvoie mais ne se voyait pas de mentir quand on lui demanda si le grand patron avait passer la nuit dans son foyer, techniquement il n'avait pas avoué qu'il avait coucher avec sur le canapé mais n'avait pas mentis, oui il avait dormit chez lui. Ce fut un motif de renvoie pour le grand chef, en prenant ces dernières affaires Kenya regarda une dernière fois Ren qui semblait être satisfait de lui.

"Toi il te parle pour le travail et moi il gémit pour le plaisir"

Sur cette dernière phrase pleine d'amour et de compassion envers son ancien collègue, le jeune Oshitari s'en était allé la tête haute. Il ne tarda pas à se trouver un nouveau baito, certes qui payait beaucoup moins bien mais qu'importe, il devait se nourrir et quand bien même ce ne serait pas la meilleur nourriture du monde qu'importe, être agent d’accueil dans un karaoké c'était pas un boulot ingrat. loin de là d'ailleurs, son égo était sans cesse flatté par les femmes qui lui faisaient de lourds sous entendu mais aussi parfois des hommes.

Yuushi et lui c'étaient finalement entretenue lors d'un face à face électrique en pleins milieu d'un repas de famille, tout le monde avait bien sentit qu'il y avait une tension bien plus grande que les fois précédentes entre eux et à peine furent ils assit l'un en face de l'autre pour savourait l'entrée que le clash commença. Au début doucement ou Yuushi faisait de lourdes allusions au métier de débauche de son cousin qui l'avait conduit à coucher avec son propre patron. Lui répliqua donc que c'était Yuushi lui même qui lui avait trouvé cet emplois et que le patron n'était autre que son ex avec qui il avait effectivement couché mais par pur plaisir. Et cela continua, les pères intervinrent finalement pour calmer le jeu et depuis ce jours ils ne c'étaient reparlé

Finalement Kenya en était venue à avoir le numéros de son amant de la journée, ne parlant pas de ce qu'il avait apprit par le biais de la télévision à son sujet, expliquant que lui et Yuushi ne se parlaient plus. Et de fil en aiguilles il avait gardé son numéros en mémoire, envoyant des messages de temps en temps. Là dans le train d'ailleurs il devait en envoyer un nouveau, après tout il était dans le train pour Tokyo avec son gros sac de sport, une place dans la fac de médecine de la capitale c'était débloqué et étant le premier sur la liste d'attente on le fit donc transféré. Mais le hasard voulu que justement l'objet de ces pensées l'appel.

"Hello my lord." Dit Kenya comme première phrase d'une conversation qui comme toujours n'allait pas l'ennuyer.

Finalement il avait craqué. Fermant sa porte de bureau à double tour et fermant les persiennes, il se coupa du reste de son travail et s’affalant sur son canapé, il avait composé le numéro de Kenya et avait attendu que le jeune homme décroche. Il était relativement tard alors il était certain qu’il n’allait pas le déranger à cause de ses études.

Lorsque la voix du châtain arriva jusqu’à lui, Atobe se redressa. Pourquoi l’avait-il appelé en fait ? Il n’arrivait plus à le savoir. S’excuser ? De quoi ? C’était son genre de s’excuser ? L’autre savait très bien qu’il travaillait alors c’était tout à fait normal qu’ils ne puissent pas communiquer toutes les semaines. Et ils n’avaient non plus aucune relation d’aucune sorte qui impose ce genre d’obligation… Alors ?

« Occupé ? » répondit tout de même Atobe au tac-au-tac. Il demandait toujours cela, repoussant les banalités habituelles.

Il entendit un bruit bizarre à travers le haut-parleur de son téléphone. « Tu es dans les transports ? »

Un sourire se posa sur les lèvres de Kenya en entendant la question de son chère ex patron, la réponse paraissait presque logiquement bête pour quelqu'un qui le connaîtrait très bien, en règle général quand Kenya répondait c'était qu'il était en mesure de consacrer du temps à l'appel, sinon il raccrochait directement laissant les gens parler avec son superbe répondeur, ne laissant même pas à son téléphone le temps de sonner ou de vibrer plusieurs fois, sa le déconcentrait trop en règle général, certaines personnes prenaient mal le fait de se faire envoyer sur le répondeur aussi rapidement mais qu'importe, quand il était occupé il se moquait bien de tout ça.

"Pas du tout. J'ai tout mon temps pour toii." Répondit finalement Kenya.

Ensuite c'était vraie que le train n'était pas l'endroit le plus pratique pour avoir une conversation avec quelqu'un surtout au téléphone, ce moyens de locomotion était bruyant surtout quand on était pas en première classe, comme lui en ce moment même. Et encore le train n'était pas pleins du tout et donc il pouvait se permettre de parler au téléphone sans trop déranger, il n'avait pas de voisin ni à cotés ni autour a moins d'une rangé d'écart. Il semblerait que son interlocuteur ait bien deviné ou il se trouvait.

"Oui dans un train direction Tokyo, o attend une seconde." Demanda le châtain.

Il semblerait que le contrôleur veuille voir son titre de transport, roh ça a il avait pas une tête de terroriste! Mais bon, il montra son billet et l'homme repartit aussi discrètement qu'il était venue, il avait une tête de dépressif le pauvre homme, quel boulot de merde tiens! Le futur médecin remit le téléphone à son oreille.

"Que me vaux l'honneur d'entendre ta joli voix?"

« Impeccable, » salua-t-il à Kenya. Il répondait peu souvent qu’il était occupé, et heureusement car Atobe ne savait pas quand est-ce qu’il pourrait avoir un peu de temps libre dans les heures à venir. Sinon il pouvait toujours rappeler plus tard mais il serait beaucoup trop tard pour que cela reste convenable.

« Tokyo ? Qu’est-ce que tu veux monter à Tokyo ? » demanda-t-il, fronçant les sourcils. Chose plutôt qu’il n’appréciait pas, c’était que le châtain ne l’ait pas prévenu de cela plus tôt. Il voulut l’ajouter mais se rappela au dernier moment que c’était de sa faute, en fin de compte. Il n’avait pas pu être libre ces trois dernières semaines, alors il n’avait pas pris le temps de prendre des nouvelles et ne pouvait pas être au courant de tels plans.

Son cœur fit tout de même un bond. Peut-être auraient-ils l’occasion de se croiser ?

Quand Kenya lui demanda la raison de son appel, il s’arrêta un moment. Il ne savait pas comment aborder la raison de son appel. C’était un mélange de coup de tête et d’excuse…

« J’avais un peu de temps… » dit-il alors.

Diantre le grand Atobe Keigo avait du temps et il l'utilisait pour le contacter lui? Oshitari l’étudiant en dernière année de médecine? Et bien c'était une chose plus que flatteuse en fin de compte et à cette idée son coeur rata un battement léger et laissa apparaître sur ces traits de vraie japonais pur et dur, un sourire attendrit.

"ça me fais plaisir alors, que tu utilise ce temps pour m'appeler moi." Avoua Kenya.

Que venait il faire? Atobe ne l'avait il pas lu sur son facebook? A non c'est vrai que le Speed Star des changement d'emplois n'avait pas ce bel homme dans ces amis, quoi que était il au moins inscrit? Surement pas, il se ferait harceler de demande d'ajout nuit et jours et ne cesserait de se prendre des déclarations d'amours par message privé , sans compter que Yuushi pourrait facilement le stalker du coup! Bref, lui ne lui avait pas dit non plus vu que c'était tout récent d'il y avait tout juste une semaine , donc oui forcément à moins d'être devin c'était logique que ce bel homme ne soit pas au courent, en même temps quel idée de n'être sur aucun réseau sociale!

"Je viens vivre sur Tokyo, on m'a transféré, j'arrive d'ici..." Regarde sa montre "Vingt minutes, les métros sont arrêté a partir de une heure c'est bien ça?"

Même s’il ne pouvait pas le voir, Atobe haussa les épaules à la réponse de son interlocuteur. Il ne se doutait pas qu’il y avait initialement une autre raison, c’était pour le mieux.

« Transféré ? » répéta-t-il, légèrement surpris. Il ne savait pas s’il devait prendre cela comme une bonne nouvelle ou non. Avait-il eu un problème dans son ancien établissement qui nécessite ce genre de choses ? Ou alors était-ce volontaire ?

« Tu crois vraiment que je prends le métro ? » lança-t-il, perplexe qu’on lui demande une chose pareille. Ce n’était certainement pas à lui qu’il fallait poser la question, s’arrangeant toujours pour prendre un transport qui vienne de ses moyens. « Je peux plutôt venir te chercher, si tu le souhaites, » proposa-t-il en échange. En demandant cela, il espérait peut-être un peu s’octroyer du temps libre. Il avait travaillé pour toute une vie ces derniers temps, alors on lui accorderait surement cela sans problème. Et puis, c’était maintenant lui le patron. Définitivement.

"Oui, la fac a Tokyo ou j'étais premier sur la liste d'attente a eut un désistement du coup PAF j'arrive comme une fleur." Rit le châtain.

Certes ce n'était pas gentil au final de se dire que heureusement que la personne était vraiment un trou du cul pour avoir eut un comportement assez déplorable pour que tout le comité d'enseignant décide de le renvoyer mais qu'importe, lui ça lui permettait d'avoir enfin sa place dans cette université tellement sélectif, bon il n'était qu'une roue de remplacement mais au diable l’avarice il ferait de son mieux pour leurs prouver que de toute façon il aurait du être prit d'office en vu de son talent dans les matières médicales! Bon peut être pas le meilleur de sa promotion mais.. Quoi que si il le deviendrait et facilement en plus de ça!

Le jeune Oshitari laissa un petit rire lui échapper, certes Atobe ne devait surement pas se déplacer en métro, au fond c'était bien dommage car du coup il ne possédait pas l'information dont lui avait relativement besoin en urgence, quelle plaie que le train soit partit en retard tout ça parce que le chauffeur avait fait un malaise, non mais franchement! Quelle idée aussi de partir bosser avec une grippe en pleins mois de Juin ,quand la température commençait à grimper, les gens étaient des irresponsable. Mais soudain une proposition sympas se fit entendre.

"ça me ferais plaisir oui et puis, si tu as du temps peut être qu'o pourrait passer un petit moment ensemble?" Proposa le châtain légèrement rêveur.

« Je vois… » C’était une aubaine pour le châtain mais il devait quitter ses amis et tout ce à quoi il s’était habitué pour pouvoir intégrer l’école qu’il voulait. Il ne savait pas trop à quel point c’était difficile à faire, ce genre de sacrifices, mais lui-même avait connu quelque chose du genre en étant obligé d’oublier sa vie privée pour s’investir à fond dans son travail. C’était un sacrifice comme un autre que de devoir mettre sur le côté sa vie amoureuse. Bien qu’il n’ait pas spécialement besoin de cela pour vivre. Avoir connu des moments de détente et de bonheur dans les bras de l’homme qu’il aimait faisait que maintenant, il était légèrement nostalgique.

Atobe regarda sa montre. « Nous pourrons même manger ensemble, » lui dit-il. « Quelle gare ? »

Il attrapa par la même occasion sa veste qu’il enfila sur ses épaules et prit son portefeuille pour le glisser dans une des poches. Clés en main, il sortit de son bureau. Ses employés le regardèrent et même son secrétaire personnel fit de gros yeux, regardant Atobe et son calendrier et agenda en même temps. Il effectuait des vas et viens entre les trois, tenta d’ouvrir la bouche mais la main levée d’Atobe le dissuada de dire quoique ce soit. Il allait devoir annuler le repas du soir, apparemment… Le jeune PDG qu’il était devenu sentit le regard désespéré et démoralisé du secrétaire sur lui alors qu’il décrochait son propre téléphone pour appeler le rendez-vous annulé.

"Manger avec toi? Avec plaisir." Déclara le châtain.

O oui manger avec Atobe ça lui rappellerait de bon souvenirs tiens, certes sç serait surement quelque chose de coûteux mais pour une fois il pouvait bien casser sa tirelire. Ensuite il n'y aurait surement pas de glace à l'eau goût orange mais bon, tout ne pouvait pas être parfait tout le temps dans le meilleur des mondes. Tans qu'il serait avec ce beau garçon ça suffirait à égayait sa soirée qui se voulait pourrie de base autant que ça journée, entre les soucis de cartons à faire envoyer à son nouvel appartement, Hélène qui ne le rejoindrait que fin du mois quand son père viendrait en ville, cette journée semblait vouloir bien finir.

Il donna donc le nom de la gare inscrite sur son billet, une à cotés de la station Asakusa d'après sa mère, Atobe devrait surement savoir ou elle se trouvait, lui n'y connaissant rien en transport sur Tokyo il ne pouvait pas donner plus d'indication, vu que en général il venait en voiture avec ces parents ou Shiraishi depuis que celui-ci avait le permis et donc ne c'était jamais préoccuper des gares, laissant Yuushi s'en occupait en tans que bon Tokyoïte qu'il était devenue.

"Je vais te laisser, je te dis donc à tout à l'heure my lord." Déclara le châtain avant de raccrocher, prenant soin de ne pas raccrocher au nez de son ancien invité.

« A tout à l’heure. » Raccrochant Atobe pressa le bouton des sous-sols de l’ascenseur et attendit patiemment, tapant doucement du pied comme si cela allait accélérer la descente de la cabine. Il retrouva rapidement son véhicule dans le parking et fila à la vitesse que lui permis la circulation de Tokyo jusqu’à la gare.

Trouvant une jolie place qui n’attendait que lui, Atobe se gara et sortit de sa voiture. Il avait comme une boule dans le ventre, mêlant l’impatience et l’appréhension. Il ne savait pas quoi penser de cela. Il revoyait Kenya après quelques temps… mais pourquoi se sentait-il ainsi alors qu’ils ne se connaissaient pas tant que ça et qu’ils avaient partagé qu’une vraie journée ensemble ? Yuushi le pensait au bord de l’amour mais il était certain que ce ne pouvait pas être ça. C’était plutôt l’idée de pouvoir se détendre complètement à ses côtés, surement. Il avait été si serein pendant la journée qu’il avait passée qu’il avait envie de pouvoir goûter encore à ce havre de paix.

Le futur médecin souriait, bien plus que quand il était monté dans le train d'ailleurs, savoir qu'il allait revoir et surtout passer un peu de temps avec l'ancien King des Hyotei le rendait presque fou de joie, car bon seulement voir quelqu'un ça ne suffisait pas car on pouvait dire avoir vu quelqu'un alors qu'on ne l'avait qu'aperçut dans la rue, non lui voulait toujours profiter de la présence de quelqu'un à cotés de lui. Surtout ce garçon d'ailleurs et surtout ce soir. En une semaine il avait du trouver un nouvel appartement, quitter son baito, faire ces cartons et les déménager dans la maison familiale afin que tout lui soit renvoyé plus tard, s'occuper des papiers de transfert et surtout dire au revoir à tout ces amis. Donc ne pas passer sa première soirée à Tokyo seul le rendait heureux.

Ce n'était pas pareil de faire tout ça dans Osaka, après tout c'était sa ville natale mais là changer totalement d'environnement l'avait légèrement stressé il devait bien le reconnaître mais Kami-sama semblait gentil pour une fois et lui avait envoyé Atobe... La bonne blague!!!! Le hasard une fois de plus rien d'autre! La fin du trajet se passa pour le mieux, il avait manger son onigiri avec le sourire et écouter sa musique en pensant à ce qu'ils allaient bien pouvoir se dire, il ne savait pas si son amant d'une journée avait été mit au courent de son renvoie tiens. Peut être pas, il avait du être très occupé avec la mort de son père.... D'ailleurs il allait pouvoir lui offrir un petit quelque chose, il comptait le lui donner avant même de savoir que son père était mort de toute façon.

Le train arriva à bon port et Kenya fut le premier à en descendre, avec son lourd sa de sport sur l'épaule, il l'avait peut être un petit peu trop blindé d'ailleurs.Il fallait croire que pas mal de train avait du retard en vu de l'air agacé de certaines personnes avec des valises devant eux, fixant méchamment un pauvre panneau d'affichage qui ne faisait que son travail. Lui avança rapidement et finalement son sourire s'agrandit en voyant le bel Atobe Keigo. Y'avait rien à dire il était mieux en vrai qu'a la télé ou surtout en bonne santé.

"Bonsoir my lord." Salua Kenya en venant devant son vis à vis.

Le retard du train l’avait fait arriver en avance par rapport à celui qu’il attendait. Atobe en profita pour aller dans le hall de la gare, fixant le panneau d’affichage des trains. Il ne savait pas lequel le châtain avait bien pu prendre mais ce serait surement l’un de ceux qui auraient dû arriver quelques cinq minutes auparavant. Il repéra un afflux soudain de personne en direction d’un quai d’un des trains venant de la région sud, alors s’approcha-t-il. Il resta un peu en retrait tout de même, afin de ne pas faire lever les yeux vers lui. Il avait mis ses lunettes de soleil et restait contre un mur. Les gens étaient trop pressés pour l’apercevoir, ainsi ne causerait-il pas de problèmes. Il espérait seulement qu’aucun paparazzi soit dans le coin… ils avaient tendance à être de petites bêtes nuisibles qui se cachaient dans n’importe quel recoin. Avec le temps, Atobe avait appris à faire avec. Mais il ne voulait pas que cette fois-ci, Kenya soit impliqué et ait des problèmes.

D’ailleurs ce dernier approchait. Histoire qu’il le voit, Atobe se rapprocha de lui. Il avait l’air un peu perdu remarquait-il et trouvait ça très amusant. Il n’avait pas l’occasion de retrouver des gens peu habitués à Tokyo et qui le montraient clairement.

« Bonsoir, » sourit Atobe. Le châtain faisait un peu tâche avec ses cheveux décolorés et son teint halé. Par rapport aux autres Tokyoïtes, il sortait du lot. Sentant alors des regards qui commençaient à se tourner vers eux, il tourna les talons et commença à prendre le chemin pour rejoindre sa voiture. « Suis-moi, » dit-il à Kenya.

"Yes my lord." Sourit le châtain.

De toute manière ce n'était pas tellement une proposition de la part de son interlocuteur pour ne pas dire chauffeur de la soirée et puis les gens semblaient poser leurs regard sur eux? Quoi Kenya avait il quelque chose accroché a sa chaussure ou collé sur son divin postérieur? Non impossible que les gens voient au niveau de ces fesses à cause du sac e toute façon et rien ne semblait accroché sur ces chaussures. Peut être la combinaison du garçon typique d'Osaka avec le garçon typiquement alfe? Roh sa va ça allaient pas leurs faire un second trou du cul non plus de voir un homme saluer un homme qui venait le chercher à la gare non mais oh!

"Excuse moi pour le retard mais le contrôleur voulait pas que je sorte pour pousser le train histoire qu'il aille plus vite." Plaisanta Kenya le sourire aux lèvres.

Si son sac de sport n'avait pas été si lourd l'ancien Speed Star aurait presque tenter de descendre du train à l'arrêt de continuer le chemin en courent, il serait arriver tel un coureur aux jeux olympique courant avec la torche dans la main, tout le monde l'aurai applaudit... Mais non son sac était trop lourd et puis il n'avait pas trop la foie pour courir une tel distance à pleine vitesse. ça va personne n'était parfait pas même Atobe ou Shiraishi! Finalement les deux garçons arrivèrent devant une somptueuse voiture.

"Et dire que j'ai le permis et que je me contente d'être piéton." Soupira le futur docteur faussement triste.

« Voilà qui est regrettable. Il ne sait pas ce qu’il a raté, » répondit Atobe avec un sourire. Il n’imaginait pas du tout la scène mais nul doute que le châtain aurait plutôt fini le trajet à pied plutôt qu’à tenter vainement de pousser plusieurs milliers de tonnes de ferrailles.

Il cherchait des yeux sa précieuse, se rappelant vaguement du numéro de l’allée où il l’avait garée. Mais très vite, il la trouva, se distinguant enfin des autres véhicules qui l’entouraient. De sa clé, il l’ouvrit et les phares s’allumèrent pour obéir à l’action suivi d’un « clac » de déverrouillage.

« Parfois c’est utile d’avoir sa voiture. D’autres, on préfère le calme de l’arrière d’un taxi. » Il parlait par habitude car il se sentait largement plus serein quand il était dans un taxi qui le conduisait d’un endroit à l’autre sans rien lui demander que l’adresse. Enfin plutôt qu’un taxi, c’était son chauffeur qui le conduisait. Mais maintenant qu’il avait le permis, il se battait parfois également avec la circulation de Tokyo et il se retenait de désespérer quand il était dans les embouteillages.

Après avoir mis les affaires du châtain dans le coffre de sa voiture, Atobe ouvrit sa porte.

« Tu as faim ? » demanda-t-il alors qu’il prenait place sur son siège derrière le volant.

"Pratique je ne nie pas, mais chère ça je le confirme." Affirma le châtain.

Vraiment magnifique voiture, l'étudiant ne pouvait pas dire le contraire, c'était le genre de voiture que si elle restait toute la journée au même endroit à la vue de tous, qui se ferait braquer au bout d'une heure, ou dix personnes se seraient prit en photo avec pour épater les copains, elle collait tout à fait à Atobe en tout cas, mais cette voiture coûtait surtout les yeux de la tête! Alors le carburant c'était même pas la peine d'y penser, elle devait consommer autant que Kin-chan lâcher dans un buffet de takoyaki à volonté et puis bon l'entretiens aussi devait coûter un reins, non vraiment les transports en communs c'était super, en plus il pouvait faire semblant que c'était pour le bien de la planète!

Oshitari le magnifique rangea donc son sac dans le coffre de la voiture qui lui par contre n'était pas bien grand, heureusement qu'il n'avait pas une valise en plus de son sac car il aurait eut un peu de mal à le rentré dedans! Puis il vint s'asseoir à la place dite du mort et attacha sa ceinture de sécurité, pourvut que le King conduise aussi bien qu'il jouait au tennis!

"Un peu ouais. Ou tu n’emmène manger?" Demanda Kenya curieux.

Atobe haussa les épaules. Si en plus on n’y mettait pas du sien, c’était certain que c’était dur de se procurer ce que l’on voulait. Pour pouvoir se payer cette jolie demoiselle à quatre roues, l’ex King des cours avait dû travailler d’arrache-pied. Après l’obtention de son permis, ce fut la première chose qu’il s’était acheté avec sa paie. Il n’était pas peu fier de cette voiture qui malgré les années se faisait peut-être un peu vétuste. Lui qui était souvent à la pointe de la technologie, sur cette chose-là, il s’était un peu laissé aller. Bon, ce n’était pas non plus la voiture du prolétaire et restait un véhicule de luxe.

Il attendit patiemment que Kenya soit également installé sur son siège. Combien de temps cela faisait-il depuis la dernière fois qu’il l’avait vu, en fait ? Un mois ? Plus ? Il ne savait plus compter les jours et les semaines qui étaient passés depuis. Cependant peut-être à cause des paroles incessantes de Yuushi lors de leurs trop nombreuses conversations sur le sujet, il se sentit presque nostalgique du corps bien fait du châtain contre le sien. Peut-être était-ce en réponse à la provocation de son ex-amant, mais il avait bien envie de lui donner raison et de se laisser aller à la tentation.

Mettant le contact pour faire ronronner doucement le moteur, Atobe releva l’embrayage pour la faire avancer et se força à penser à autre chose. Il sortit du parking et s’engagea sur les routes bondées.

« Tout dépend de ton envie, » répondit-il poliment. Il avait plusieurs idées en têtes mais selon ce qu’avait envie de dîner le jeune homme d’Osaka, il aviserait. « De quoi as-tu envie ? »

De quoi avait il envie? C'était une question bien compliqué l'air de rien. Le jeune Oshitari qui avait quand même un quart de siècle aimait tellement de chose que c'était impossible qu'il puisse ce décider sur quoi manger aussi facilement, la vie était plus facile pour les gens difficile car finalement il n'avait pas beaucoup de choix, lui c'était un enfer il n'avait jamais d'envie significative sur une chose en particulier. Quand il était en couple avec la Bible celui-ci avait prit l'habitude de ne plus demander à Kenya, car un, choisis moi je m'en moque, ça ne l'aidait pas beaucoup à chaque fois, donc il décidaiy toujours en évitant juste qu'ils ne mange deux fois la même chose dans la semaine et quand bien même cela arrivait, il le préparait différemment.

"Tout sauf des takoyaki, choisis toi, la dernière fois moi j'avais pas grand chose à te proposer, donc fais toi plaisir, j'aime tout de toute manière." Déclara le châtain.

Kenya ne se voyait pas dire autre chose, vraiment, surtout que de toute façon le palais de son chauffeur actuel était extrêmement délicat et donc il saurait choisir ce qui pourrait les satisfaire tout les deux. Il tourna ensuite son visage vers son ancien invité, il était vraiment très beau et sa présence était naturel alors que ce n'était que la deuxième fois de leurs qu'ils se voyaient que tout les deux, il avait l'impression d'avoir toujours était assit dans cette voiture à cotés de lui, comme si il venait tout les Weekend sur Tokyo pour le retrouver que comme toujours il était venue le chercher à la gare. Ce n'était bien sur pas le cas.

"Dis, j'ai une question bête. Je t'ais manqué?" Sourit l'ancien Speed Star en regardant Atobe.

Atobe sourit. Il comprenait sa réponse. Comme c’était l’une des rares premières à Tokyo pour le jeune Oshitari et qu’Atobe avait envie de rester un peu en tranquillité et surtout hors des affaires, il opta pour un petit restaurant familial qu’il côtoyait depuis plusieurs années. Le gérant le connaissait bien et la boutique était relativement petite pour qu’il n’y ait pas trop de monde.

« Tu ne seras pas déçu, » répondit-il alors en mettant son clignotant. Il allait devoir sortir des grands axes et le plus tôt serait le mieux vu l’heure. Normalement, l’endroit devrait plutôt plaire au châtain s’il disait aimer tout et Atobe appréciait cet endroit pour sa décoration, son goût musical et surtout sa cuisine. Elle restait typiquement japonaise mais avait une touche vraiment particulière.

En entendant la question suivante, Atobe ouvrit de grands yeux. Alors ça… il ne s’y était pas du tout attendu. Alors qu’il essayait de garder sa vue sur la route, il ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil à son passager, s’assurer qu’il blaguait. Mais non, il était tout à fait sérieux et la façon dont il le regardait le lui montrait.

« Tu aimerais que ça soit le cas ? » répondit-il en passant la troisième.

"Vends moi du rêve." Ajouta Kenya en se léchant les lèvres.

L'ancien Speed Star se contenta de faire un sourire à Atobe quand il lui déclara qu'il ne serait pas déçut de l'endroit ou ils allaient manger, et bien tans mieux, ça serait con que ça coûte un bras et que en plus de ça ça soit dégueulasse! Bon en vu du repas qu'il lui avait commander quand ils étaient dans l'appartement à Osaka il y avait très peu de chance pour que l'endroit ou il l'amenait soit remplit de choses immangeables, ce serait peut être un grand restaurent français ou italien qui sait? Dans ce cas là il se sentirait bête d'y aller habiller ainsi, bonjour la tache dans un cadre si sobre et classe à la fois, pitié que ce ne soit pas un restaurent chic par pitié!

Maintenant il fallait répondre quelque chose à son chauffeur, bien sur que ça avait été le cas, les moments ou il était seul chez lui après une dur journée de cours et de boulot il espérait que le King pense à lui en même temps que lui pensait à sa divine personne, mais le dire si franchement ferait quand même rudement psychopathe accro à son coup d'une journée non? Surtout qu'il ne pouvait pas esquiver la question alors que c'était lui l'avait posé comme un idiot trop impulsif qui une fois de plus avait oublié de réfléchir avant de parler, tourne sept fois ta langue dans ta bouche que lui disait son père, et bien il aurait du. En même temps qui n'aimerait pas manquer à un garçon pareil franchement?

"Bien sur, manquer a quelqu'un comme toi ça serait un honneur.." Affirma finalement Kenya.

Après quelques minutes de trajet, Atobe arrêta sa voiture sur une petite place de parking. Il éteignit le moteur, attendant que tous les signaux soient éteints pour retirer la clé du contact. A peine ce moment là passé qu’il se tourna vers son invité.

« Je te laisserai bien deviner ce qu’il en est, mais ça serait te faire attendre pour une réponse qui serait presque évidente. »

S’il n’avait pas eu ne serait-ce qu’une once de nostalgie en revoyant le châtain, alors cela n’expliquerait pas leurs nombreuses conversations téléphoniques qu’ils avaient eues après leur séparation, après le dimanche passé ensemble. Kenya cherchait parfois à entendre des choses inutiles, remarquait-il, amusé. Enfin, cela faisait partie de son caractère légèrement encore enfantin. Yuushi l’avait prévenu, même s’il le lui avait dit pour tenter de le dissuader de rester en contact avec lui et de « reprendre ses esprits ».

Cette petite voix dans sa tête qui lui disait de montrer à son ex-amant qu’il savait ce qu’il faisait se faisait de plus en plus forte et volontaire. L’envie de manger les lèvres face à lui était si grande qu’Atobe se força à regarder ailleurs.

« On y va ? »

"D'accord, donc je t'ais manqué fort fort fort tellement que tu n'en dormais plus." Rit Kenya comme un enfant

Bah quoi? Il lui avait dit que la réponse était évidente donc juste pour le taquiner un peu il se devait de dire quelque chose de totalement faux et décalé, certainement que le King des affaires économiques avait du penser à lui un temps soit peu sinon ils n'auraient pas autant communiqué par téléphone pendant ce long mois passé l'un de l'autre, surtout que son ancien patient devait avoir bien mieux à faire ou à penser et pourtant il avait prit du temps pour lui, très peu à chaque fois mais ça avait suffit à lui faire plaisir. Mais voila un petit peu d'humour ça ne faisait jamais de mal d'après Osamu-chan son ancien coach de l'époque du collège.

Il sortit finalement de la voiture et s'étira en laissant ces os craqué, que ça faisait du bien de faire ça bordel de dieu! Il se tourna alors vers Atobe puis commença à regarder les bâtiments autour d'eux, c'était surement toujours dans Tokyo mais dans un quartier bien moins populaire que les traditionnel Shibuya, Shinjuku et Asakusa surement. De plus la seul devanture de restaurent proche d'eux ne payait pas de mine. Allaient ils marcher pour arriver au vraie restaurent ou c'était dans celui-ci qu'ils allaient se restaurer? Ca ne collait pas trop à l'image de son ancien patron mais bon. L'étudiant haussa les épaules et vint à cotés de son vis à vis.

"Ou tu iras j'irais." Affirma le châtain en plongeant ces yeux dans ceux de son ancien amant d'une journée.

Refermant à clef le véhicule, Atobe commença à aller vers la porte du restaurant.

« C’est ici, » indiqua-t-il.

Kenya devait surement être surpris de voir une image si décalée entre l’allure du bâtiment et ce qu’il savait de ses goûts. Mais parfois, Atobe savait faire la part des choses et laisser l’aspect de côté pour ne se soucier que de la qualité.
Il avait plusieurs fois demandé au gérant s’il souhaitait que la famille Atobe l’aide à se développer, mais l’homme avait toujours refusé, prétextant vouloir garder sa petite entreprise familiale comme elle était. Il n’avait pas plus insisté, laissant tout de même son offre ouverte si jamais il changeait d’avis.

Il ouvrit la porte et pénétra en premier dans le restaurant. Une petite musique sortait d’un poste au fond. Quelques tables décorées sobrement étaient placées contre les murs, laissant de la place pour deux à quatre personnes à chaque fois. Atobe prit place près de la fenêtre, invitant Kenya à faire de même en face de lui. C’était sa place quand il venait et vu l’heure, il n’y avait encore personne.

Le seul et unique serveur gratifia un sourire à ses deux nouveaux clients et donna la carte à chacun d’eux.

« Prends ce qu’il te plaît, je régale, » dit Atobe en ouvrant sa propre carte. Les prix étaient abordables pour le citoyen moyen mais il voulait tout de même inviter le châtain. Il était rare qu'il se laisse payer des choses et puis, c'était comme une première à Tokyo pour le jeune homme, du moins en sa compagnie. Pour une fois qu'il était sur son terrain.

Après quelques temps de silence où Atobe laissa Kenya découvrir la carte, il ajouta « Quelque chose en apéritif ? »

Serait-ce une blague? Non pas que la devanture ne fasse pas envie bien au contraire, c'était tout à fait le genre de restaurent que lui le grand Oshitari le glouton adorait, après tout les restaurent chic et bien sous tout rapport dans les quels il fallait venir bien habillé et ou il fallait bien se tenir n'étaient pas du tout son genre, lui était un bon vivant après tout, rire en se retenant un minimum lui convenait parfaitement et surtout les endroit ou il fallait venir nature et relativement intimistes, là ça semblait parfait sous tout rapport, en tout cas vu de l'extérieur, si il fait à l'intérieur c'était ultra chic? Bah quoi si il le pensait c'est parce que il c'était déjà fait avoir une fois!

Le futur médecin entra donc et sourit au membres du personnel, bon sang c'était vraiment pas en accord du tout avec le King tout ça, il ne faisait pas tâche non il ne fallait pas abuser mais... Cela faisait bizarre de le voir dans un endroit comme celui-ci, mais bon qu'importe, il ne semblait pas se forcer à être présent preuve qu'il ne le faisait pas que pour faire plaisir à lui le glouton moyens de gamme de service. Kenya prit place en face de son... De ce beau garçon qui ne devait plus surement le voir comme autre chose qu'une connaissance depuis le temps et ouvrit la carte.

"Un verre de saké s'il te plait." Répondit le châtain en continuant de regarder la carte.

Malgré qu'il soit japonais l'ancien Speed Star n'était pas particulièrement fane de thé hormis le thé vert bien sur et la carte étant assez diversifier dans se domaine là il ne s'y était pas attardé dessus et était plutôt passé directement aux alcool, la bière japonaise n'avait aucun goût à ces yeux et donc le saké semblait être devenue la meilleur option. Quand aux plat il y en avait beaucoup qui lui plaisait forcément, vu qu'il avait un estomac de monstre mort de faim. Voyons voir que n'avait il pas mangé dernièrement à Osaka? Bon tout sauf ramen du coup.

"Je vais prendre le menu Oyakodon." Annonça le garçon d'Osaka.

Il reposa donc la carte fermé sur le bord de la table afin de montrer au serveur qu'il avait bien fait son choix définitif et attrapa la serviette chaude encore enroulé sur elle même et s'essuya les mains avec, l'hygiène avant toute chose, mais une question lui trôtait dans la tête depuis quelques secondes déjà.

"J'ai étais assez sage dans la voiture pour que tu m'invite?"

Atobe commanda sa boisson par un simple "la même chose que d'habitude." Le serveur s'inclina, attrapa la carte et s'écarta d'eux, les laissant seuls.

Kenya n'avait fait aucune réflexion sur l'endroit, alors cela devait lui plaire. Il pensait que le jeune homme saurait dire si les choses ne lui convenaient pas mais après tout, ce restaurant n'avait aucun défaut - si ce n'est sa petitesse, mais passons. Il prit des baguettes du pot posé sur le bord de la table et ouvrit le petit paquet de la serviette humide pour s’essuyer les mains. Atobe écarta la petite bougie qui se trouvait entre eux pour la mettre sur le côté. Il n'aimait pas trop quand celle-ci se trouvait sous sa vue. Toujours bon pour que tout s'enflamme. Au moins, sur le rebord de la fenêtre contre laquelle était leur table, tout ça ne risquait rien.

"Simple politesse," répondit Atobe qui appuya ses coudes sur la table, entremêlant ses doigts. "Tu viens d'arriver à Tokyo. Et personne ne paie quand je suis là." C'était catégorique. L'ancien King refusait qu'on débourse un seul centime pour lui alors qu'il pouvait se permettre les choses. Mais bon, même dans le besoin, il aurait refusé qu'on lui finance la moindre chose. Il se sentait horriblement en dette ensuite. Alors hors de question. Et puis, il voulait faire plaisir au futur médecin qui avait pris soin de lui quelques temps auparavant en le soignant. Simple retour des choses. Mais ceci, il se garda de le dire, sachant d'avance que le châtain aurait rétorqué quelque chose comme tu n'aurais pas dû ou il ne savait quoi d'autre.

"Tu comptes visiter Tokyo ?" demanda-t-il pour engager la conversation sur un autre sujet. Il avait bien envie de lui demander également s'il savait où crécher mais il doutait que son invité ait décidé de venir jusqu'à la capitale s'il n'avait pas de toit pour la nuit. Alors il se passa de cette question. En plus il aurait eu l'air bien trop indiscret.

"Donc j'ai étais sage." Rit le châtain.

Oui il venait de faire comme si la seconde phrase du Lord n'avait jamais prononcer et alors? Kenya préférait répondre avec humour, après tout cela faisait tout son charme d'après ces ex, sans oublier que si lui ne faisait pas d'humour ce ne serait certainement pas son vis à vis qui allait en faire, jamais il n'eut vent d'une rumeur comme quoi le grand Atobe Keigo était THE bout en train donc ça ne servait à rien d'espérait qu'il lui réponde, oui tu as étais sage mon petit, en riant, non c'était même impensable venant de lui ce genre de phrase, sa ferait même presque tache.

Le jeune Oshitari baissa les yeux vers les mains de son vis gentil chauffeur qui était en trins de préparer la place pour son futur repas, mettant les couverts à leurs place et poussant la bougie qui était entre eux deux, pourquoi? Bonne question, bien que cette question le hante surement pendant quelques secondes il se ravisa de demander le pourquoi du comment. Mais par contre il prit sa fourchette entre ces doigts et l'observa, il était rare de voir des fourchettes et des couteaux dans un restaurent traditionnel japonais. Il la reposa sur le cotés avec le couteau et se leva en souriant pour attraper deux baguettes emballées parmi tans d'autres dans un pot posé sur le comptoirs puis il reprit place comme si de rien n'était.

Le futur médecin posa son coude sur sa table et appuya son menton dans la paume de sa main, fixant sans gêne le beau visage de son ancien patient et amant, tentant de se rappeler si il n'avait pas déjà répondu à cette question au téléphone, il n'en n'était pas vraiment sur et préférait donc y répondre une nouvelle fois, juste au cas ou et pour ne pas mettre son beau vis à vis dans le vent.

"Je connais déjà bien Tokyo, moins qu'un résident à l'année mais je gère assez bien, bien que je ne sache pas exactement ou est mon appartement, le quartier oui mais ou.... Mon GPS sera mon ami ce soir je pense."

Atobe haussa un sourcil. Pourquoi n'avait-il pas vérifié où il allait habiter exactement ? C'était une chose assez idiote. Il ne se voyait pas, lui, aller errer dans les rues de Tokyo sans savoir l'adresse exacte du lieu où il voulait aller. Enfin, de toute façon s'il ne savait pas où l'endroit était, son chauffeur le saurait certainement. Et comme il avait l'habitude de conduire aussi lui-même, il était ensuite capable de retrouver le chemin. Ce n'était pas trop compliqué. Il était un peu surpris du coup que Kenya ne se soit pas plus renseigné que cela de l'endroit où il allait maintenant crécher.

De plus, cette réflexion lui semblait être comme une invitation à le guider. Et il en avait bien envie. Mais il ne savait pas s'il en avait la possibilité à cause de son emploi du temps. Il se permettait déjà de dégager du temps malgré tout ce planning chargé. Il pouvait abuser mais ce n'était certainement pas sérieux.

Sortant son téléphone de travail, il tapa rapidement un mail. Il eut une réponse immédiate et se sentit satisfait de ce qu'il reçut.

"Tu ne veux pas un meilleur guide ?"

Il sourit. Il avait quelques heures pour permettre à Kenya d'avoir un chauffeur jusqu'à son nouveau chez lui. Il retournerait travailler aussitôt après pour rattraper ses heures mais c'était toujours une bonne chose de faite. Il était tellement facile de se faire avoir si on ne connaissait pas les lieux. Et puis Atobe avait envie de passer un peu de temps avec le châtain.

"J'ai assez de temps pour me permettre de t'accompagner. Tu veux ?"